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Petites pochades sans importance

Une jolie histoire

Hier soir, il m’est arrivé une histoire très touchante et même très poétique. Je vais vous la raconter.

Voilà. comme tous mes plans danse-copines avaient sombré à cause de l’orage, et qu’en l’absence de copine justement je n’avais rien à manger (ni rien d’autre à faire) chez moi, j’ai décidé d’aller prendre un verre dans un petit café kabyle de la rue d’à côté.

Dans le café, il n’y avait que trois personnes : le patron, une poivrote attablée près du comptoir et moi-même.

Jusque là, une atmosphère plutôt ordinaire voire un peu triste.

Seulement voilà : le patron était un virtuose de la guitare arabe à 12 cordes, moi j’étais en train de lire des Shengyu (poèmes chinois traditionnels) et la poivrote était une chanteuse-poètesse montmartroise.

Alors, le patron a commencé à jouer merveilleusement de la musique kabyle, la poivrote nous a chanté la dernière  romance d’amour façon Piaf qu’elle venait d’écrire, et moi j’ai aussi participé en lisant un poème chinois du Xème siècle.

Et c’est comme cela qu’un petit bar tout simple s’est soudain transformé en un lieu de culture et d’échange artistique où résonnaient les sensibilités du monde entier.

Ce n’était absolument pas prévu ou programmé. C’était juste une communion humaine à l’état pur.

Pour la peine, j’ai repris un autre verre de rosé.

Et puis je suis rentré chez moi, un peu pompette certes, mais le coeur tout illuminé de cette rencontre artistico-poétique complètement inattendue qui m’a bien remonté le moral.

Bisous à tous.

Petite déclaration d’amour machiste aux femmes

18 août

Pour moi, si les femmes n’existaient pas, ma vie ne mériterait tout simplement pas d’être vécue.

Parce que je ne pourrais pas, en dansant un tango, serrer très fort leur poitrine contre la mienne tout en sentant leur jambe s’enrouler de manière provocatrice autour de ma cuisse.

Parce que je ne pourrais pas lire dans les yeux de certaines partenaires le plaisir d’être désirée lorsque je me penche sur elle avec un regard un peu fou.

Parce que je ne pourrais pas connaître l’infinie jouissance de les sentir heureuses et souriantes dans mes bras de danseur, et parfois même de les entendre rire de mes facéties chorégraphiques.

Parce que je ne pourrais pas tomber amoureux quatre fois par jour au gré de mes rencontres avec des danseuses de tous les pays du monde.

Parce que je n’aurais personne pour m’enseigner les langues étrangères ou à qui donner des cours particuliers de français lors de douces séances d’amitié studieuse.

Parce que je n’aurais personne à embrasser et caresser avec tendresse, puis avec qui faire l’amour fougueusement après avoir fermé le Bescherelle.

Parce qu’il n’existerait pas de professionnelles pour me proposer de s’occuper de moi quand j’en ai envie ni de bénévoles pour me demander de m’occuper d’elles quand elles en ont envie.

Parce que ma maison serait rapidement envahie par les cafards et les mites, et que je n’aurais rien à manger dans mon frigidaire ni personne pour me cuisiner de bons petits plats bien appétissants plutôt que de me laisser manger n’importe quelle saleté.

Parce que mes vêtements seraient toujours sales et pleins de trous et en plus mal repassés pour aller faire le beau avec d’autres filles.

Parce que je n’aurais personne pour m’apporter un peu de café soluble quand le mien est épuisé (et que je suis trop paresseux pour aller en acheter au Monoprix d’en bas), ou bien pour me couper les cheveux en urgence quand je suis devenu si hirsute que je me mets à ressembler à Einstein.

Parce que je n’aurais personne à qui offrir de jolies robes, ni personne pour m’acheter une paire de chaussures neuves en remplacement de mes vieux croquenots quand ils sont complètement troués à force d’avoir été trop longtemps portés.

Parce que je n’aurais personne pour me consoler en cas (fréquent) de crise de cafard.

Parce que je n’aurais non plus personne avec qui jouer le rôle de l’amant protecteur ou du confident compréhensif  (ce qui est, comme chacun sait, la meilleure manière d’oublier ses propres ennuis).

Parce que je n’aurais personne à qui écrire des jolis poèmes d’amour, ni personne pour les lire et pour me demander de lui en écrire encore d’autres.

Et aussi parce que, lorsque j’étais petit garçon, ma maman m’a comblé de son amour et m’a protégé de toute ses forces contre les malheurs du monde.

Voilà pourquoi une vie sans femmes ne mériterait absolument pas pour moi d’être vécue… Et tant pis si certains de mes propos risquent de provoquer l’ire des néo-féministes revanchardes !!!

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