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Entre autoritarisme et chaos

Régime autoritaire

13 mai 2020

Il est en train de se passer quelque chose d’épouvantable en France.

Nous sommes en train de rentrer dans une régime de contrôle social généralisé, voire de semi-dictature.

Les choses étaient en germe depuis quelques années, mais elles se sont brutalement accélérées au cours des deux derniers mois :

– Bouclage généralisé de la population et restrictions arbitraires à la liberté de circuler, de travailler et de rencontrer qui bon nous semble sous prétexte de lutte contre l’épidémie.

– Fin du secret médical, fichage de nos contacts, et traçage de nos déplacements toujours sous le même prétexte.

– Atteintes insupportables et arbitraires à la liberté d’opinion sous prétexte de lutte contre la haine (le flicage étant en plus confié à des opérateurs privés étrangers), avec la loi Avia.

– Intrusions de plus en plus nombreuses et arbitraires dans la vie familiale sous toutes sortes de prétextes (lutte contre les violences conjugales, appels à la dénonciation par les enseignants des enfants tenant des propos critiques soi-disant « inacceptables » sur le confinement).

– Tentative de création d’une vérité « officielle » sur l’épidémie (demain sur autre chose ?) avec la mise en place (heureusement avortée) du site soi-disant anti-fake news du gouvernement.

Cela s’ajoutant à la pérénnisation des mesures liberticides de l’Etat d’urgence, qui permettent, en gros à la police de nous espionner, de nous perquisitionner, de nous assigner à domicile et de nous empêcher de nous déplacer quand elle en a envie sous prétexte de lutter contre le terrorisme (mais oubliez la lutte anti-terroriste, ça c’était juste une répétition sur petite échelle, l’état d’urgence sanitaire c’est cent fois mieux pour détruire nos libertés).

Est-ce que j’en ai oublié ? Surement.

Ah !!! Oui. La moitié du PIB français confisqué par le fisc, des caméras vidéos et des drones partout, bientôt la reconnaissance faciale, et interdiction de parler des sujets qui fâchent sous peine d’être inculpé d’incitation à la haine (je mets tout ça en en vrac, il y en a trop, je n’ai pas le temps de tout bien classer).

Franchement, je n’ai pas du tout le profil d’un casseur, mais là je suis prêt à aller manifester de manière extrêmement virulente contre ce qui est en train de se passer (ce qui sans doute me vaudra des ennuis avec la police…), parce que, vraiment, ce gouvernement a dépassé les bornes !!!

Nous soulever pour défendre nos libertés contre l’arbitraire est un droit fondamental, inscrit je crois dans la déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789. Je ne suis pas loin de penser que, dans les circonstances actuelles, c’est aussi un devoir de nous lever pour défendre ces chères libertés que nos dirigeants sont en train de piétiner allègrement.

Alors, quand est-ce qu’on commence à se révolter ???

Quand comprendrons-nous que ce qui fait la force d’une société, c’est la vertu civique de ses citoyens fondée sur des valeurs partagées, et non la prétention sans limite d’un Etat à protéger les individus sans rien exiger d’eux en retour ? Continuer dans cette illusion ne nous conduira, à travers la déresponsabilisation des individus et la désagrégation du lien social, qu’à la faillite collective : morale, sécuritaire, économique et financière. En cela la pensée social-démocrate et multiculturaliste qui fonde cette illusion est tout simplement porteuse pour la collectivité que nous formons et même pour chacun d’entre nous d’une menace mortelle.

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