Catégories
Entre multiculturalisme et patriotisme

Multiculturalisme : la fabrique des coupables

29 mai 2020

Pour nourrir sa logique victimaire, le multiculturalisme a besoin de montrer des coupables, beaucoup de coupables. Coupables de racisme, coupables de sexisme, coupables de violences policières contre les soi-disant « minorités », coupables de terrorisme d’extrême-droite, etc. Le profil idéal de ce coupable est évidement un homme hétérosexuel blanc, en général de plus de 50 ans. Bref, le symbole du sale mâle patriarcal réactionnaire à abattre.

Le problème, c’est qu’au fond les coupables bien médiatisables de ce type, eh bien finalement, il n’y en a pas tellement que cela. Alors, pour faire bonne mesure et montrer que la menace patriarcale blanche est partout, on va en inventer ou bien monter en épingle quelques fautes très légères pour les transformer en crimes impardonnables. Les médias aux ordres du gauchisme culturel, prenant le relais d’une justice à charge, s’occuperont ensuite du service après –vente pour donner à l’opinion affolée le sentiment que, décidément, le racisme, le sexisme, l’homophobie et le fascisme rôdent partout.

Je voudrais vous proposer ici un survol de ces techniques de manipulation multiculturalistes visant à la création de coupables en partie imaginaires :

1) La pratique de la diffamation sur les réseaux sociaux contre des hommes accusés de harcèlement, à travers des opérations comme « metoo » ou « Balance ton porc ». Qu’importe si in fine une justice moins partiale que d’habitude établit le caractère diffamatoire des accusations, comme dans l’affaire Muller-Brion. Qu’importe Si Woody Allen ou Roman Polanski ne font in fine l’objet d’aucune poursuite judiciaire, tout simplement parce qu’ils sont sans doute innocents. Le mal, ou plutôt le bien est fait : le sale macho blanc a été désigné comme bouc émissaire à la vindicte générale. Mais par contre, rien ou presque rien n’est dit sur les viols de masse et autres abus sexuels commis contre des jeunes femmes très majoritairement blanches par des gangs ethniques dans plusieurs villes britanniques.

2) La montée en épingle de propos agressifs prononcés sur les réseaux sociaux, typiquement des injures suivies de menaces de mort plus ou moins explicites, si possibles proférées contre des associations ou des hommes politiques appartenant à la mouvance multiculturaliste. C’est ainsi que des paumés un peu trop accrocs aux réseaux sociaux, et qui ont eu l’imprudence d’insulter de manière un peu trop violente un ministre de l’intérieur, un membre de SOS-racisme ou un procureur de la république, voire simplement de partager un message insultant écrit par quelqu’un d’autre, se retrouvent condamnés à plusieurs mois de prison (affaires de Limoges, de Besançon). Et surtout sont souvent présentés dans la presse comme de dangereux apprentis-terroristes d’extrême-droite, alors qu’en fait il s’agit de gens au profil fragile qui ont utilisé les réseaux sociaux comme exutoires à leurs angoisses personnelles. Pendant ce temps-là, la guérilla urbaine contre la police (la vraie, celle des guet-apens et des cocktails Molotov) prend chaque jour un peu plus d’ampleur, dans une impunité à peu près totale.

3) La mise en cause d’un racisme ou d’un sexisme institutionnel parfois totalement imaginaire comme dans le cas des propos surréalistes de la chanteuse C.J. disant « ne pas de sentir en sécurité avec la police » ou de l’interminable affaire Adama Traoré.

4) La contamination de plus en plus systématique des affaires de prud’homme par la petite musique du harcèlement sexiste, où le moindre propos un peu limite de l’employeur (homme) contre sa salariée (femme) est immédiatement monté en épingle comme un comportement inqualifiable après avoir été soigneusement isolé du contexte de tension professionnelle où il a été prononcé (affaires Stéphane Trompille, Luc Besson).

5) La transformation a posteriori, et bien des années plus tard, ce que qui fut sur le moment une relation totalement consentie et menée au grand jour (affaire Matzneff-Springora), et parfois même un simple comportement compulsif un peu malsain peut-être mais sans passage à l’acte (affaire Ruggia-Haenel), en une soi-disant abominable affaire d’abus sexuel. Le résultat, c’est que, sans attendre même le moindre début d’action judiciaire et a fortiori de condamnation, le supposé coupable se trouve exposé sans défense à la vindicte haineuse des donneurs de leçon et voient leur vie brisée, ce qui les conduit parfois au suicide (affaire Hamilton-Flament).

Bref, pour étayer son discours victimaire, le multiculturalisme passe son temps à inventer des coupables. Ou plutôt des faux coupables qui sont en fait les vraies victimes. Victimes d’une présentation des faits systématiquement à charge voire de diffamations pures et simples. Victimes de l’emballement haineux des réseaux sociaux. Victimes de la curée médiatique qui n’hésite jamais à jeter aux chiens l’honneur d’une personne si c’est pour la bonne cause progressiste. Victimes parfois d’une justice sous influence ou à deux vitesses. Et finalement, victimes de la bêtise et de la lâcheté des gens ordinaires, qui ne se dressent pas contre tous ces forfaits pour ne pas avoir d‘ennuis avec des militants souvent radicaux et très agressifs.

Ben, moi je me dresse, voilà, tant pis si je me fais lyncher un jour !!!

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.