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Poésies en Vrac

Je t’attendrai toujours

En écrivant une nouvelle sur Belleville, ces quelques vers me sont venus cette nuit dans le cœur. Bon, ça fait un peu plagiat manqué des chansons de Piaf ou de Mac Orlan, mais comme ma nouvelle raconte l’histoire des amours tragiques d’une chanteuse des rues et d’un petit accordéoniste juif à la fin des années 1930, ça colle quand même. Et puis, toutes les chansons réalistes de l’époque n’étaient pas des chefs d’oeuvres…

Tu vois cette fille perdue ?
Toute môme, à Belleville
Elle chantait dans les rues
Pour faire danser la ville

(refrain)

Quand donc, reviendras-tu
Mon ami, mon amour ?
Seule, au coin de la rue
Je t’attends chaque jour

Elle aimait un p’tit gars
Né rue de la Tourtille
Qui jouait valses et javas
De ses longs doigts agiles

(refrain)

Quand il l’accompagnait
Au coin d’la rue Bisson
Les passants s’arrêtaient
Au bruit de leurs chansons

(refrain)

Puis le soir, fatigués
Ils aillaient boire un verre
Avant d’aller danser
Dans un bal populaire

(refrain)

Ils aimaient tant valser !!
Et puis ce fut la guerre
Qu’est-ce qu’il a dérouillé !!
Il dort six pied sous terre..

Tu ne reviendras plus
Mon ami, mon amour
Triste, au coin de la rue
Je pleure nos beaux jours.

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