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Petites pochades sans importance

Au-delà de Meetoo : les tangueros

Au début, j’étais très agacé par le mouvement Metoo. Et puis, je me suis rendu compte avec bonheur, qu’en tant que danseur de danses afro-latines (Tango, Salsa, Rumba), etc.), j’évolue dans un monde où des solutions ont depuis longtemps été trouvée à l’éternel problème de la prise de contact amoureuse : par des identités sexuelles assumées et même valorisées, par un rapport de séduction considéré comme une composante fondamentale de la danse (voir comme son objet même), par une relation sensuelle à la fois acceptée et très codifiée pour justement permettre une approche sans abus (cabeceo du tango, vacunao de la rumba..). Je suis heureux, en tant que danseur de tango et de rumba, d’avoir ainsi depuis longtemps dépassé cette fausse problématique du harcèlement et de la victimisation. – ainsi d’ailleurs que nos partenaires féminines délicieusement parées dans le but de nous séduire, et que nous savons solliciter tout respectant certaines règles d’approche bien codifiées.

Finalement, la réponse aux débats actuels sur le harcèlement n’est-elle pas de proposer à tous ses protagonistes – hommes obsédés comme féministes hargneuses – des cours gratuits de danses latines, comme un moyen très sain de rechercher ensemble le contact facile, le choix libre, et le plaisir partagés, dans la plénitude de nos identités sexuelles (et donc de nos différences si merveilleusement complémentaires)  ?

Je lance donc ici une pétition pour le remboursement à 100 % par la sécurité sociale des cours de tango, de rumba, et de salsa !!!

(1) Le terme « poursuite » doit être entendu dans un sens métaphorique, du moins dans le tango. il s’agit ici de l’expression de l’imaginaire masculin (ce à quoi rêve ou pense l’homme lorsqu’il danse avec la femme). Cependant, dans certaines danses latines autres que le tango, c’est bien une poursuite de la femme par l’homme qui est représentée. Je pense par exemple à la cumbia colombienne traditionnelle ou au guaguanco afro-cubain (photo ci-contre).

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