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Poésies en Vrac

Saudade

Le bonheur est un animal étrange
Quand il est près, tu ne le vois pas,
Puis, ceux qui t’aimaient plient bagage
Alors tu cherches…Il n’est plus là !

Vieilles photos de ma jeunesse
Vous me dites que j’étais heureux
Choyé, entouré de tendresse
Moi qui me croyais malheureux !

L’une m’a aimé sans récompense
L’autre, trop fière, me le cachait
Ma mère mendiait trop ma présence
Oh ! Combien d’amour gaspillé !

Mais à quoi bon pleurer les morts
Une fois qu’ils ont disparu
Si, quand ils t’aimaient très fort
Les rendre heureux, tu n’as pas su !

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