Dans ce chapitre, ma mère raconte le départ de sa famille en mai 1940 pour Vichy puis Nice, la vie rendue de plus en plus difficile par les lois raciales de Vichy, les pénuries, l’absence de travail et d’argent. Mais, en même temps, la vie continue avec ses petites joies : l’obtention du baccalauréat, l’émerveillement de la classe de philosophie, les amis étudiants qui forment une troupe de théâtre, les baignades.
Avec l’occupation italienne, encore relativement débonnaire, commencent en novembre 1942 les premières arrestations. Mais c’est avec l’arrivée des Allemands, en septembre 1943, qu’est vraiment déclenchée la chasse aux Juifs. Une traque terrifiante qui se soldera par l’extermination, en seulement 10 moi, de la moitié de sa famille, soit près de 20 personnes.
La situation devenant insupportable à Nice, les Hatem se réfugient fin 1943 à Monte Carlo, où ils vivent de manière précaire, mais du moins à l’abri de la Gestapo qui ne pénètre pas dans la principauté. C’est là qu’elle vivra les combats de la Libération.
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Fabrice Hatem