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Danse et danseurs

Une nouvelle chorégraphie de Jesus Manuel Hechavaria Ulloa « Nano »

nanosite2 Pour visionner la chorégraphie, cliquez sur le lien suivant : Français pour la version en français.

Nano est un jeune danseur de Santiago de Cuba, bien connu de nombreux danseurs français car il anime régulièrement dans cette ville des stages collectifs de Salsa à destination de visiteurs étrangers, comme par exemple ceux de organisés par l’association Salsaloca.

Il avait été l’un de mes professeurs de Rumba lors de mon premier séjour à Santiago en octobre 2010. J’avais pu à cette occasion apprécier ses qualités humaines, pédagogiques et artistiques. J’avais réalisé une petite interview de lui, où il parlait notamment de ses recherches chorégraphiques autour des danses folkloriques cubaines : Rumba, Afro, Son, Cha Cha Cha, Salsa, etc. J’avais également uploadé sur Youtube deux de ses premières chorégraphies, en duo avec Pedro Alberto Infante Martinez.

En retournant à Santiago en Juillet 2011, j’ai pu filmer sa nouvelle et troisième chorégraphie, toujours en duo avec Pedro Alberto Infante Martinez. Elle est dansée sur une musique associant deux compositions d’Elio Revé : Matanzas et Agua Pa’Yemaya. Yanet Ochun Chango, grande amie de Nano, a accepté d’en faire la présentation.

J’ai également demandé à Nano de dire quelques mots sur ce travail.

« Mon premier objectif dans cette chorégraphie est que les gens voient que la Salsa, la Rumba, l’Afro-Cubain et le Son peuvent très bien s’unir, que tous les rythmes cubains se donnent la main, tout particulièrement dans la danse.

J’ai choisi comme supports musicaux deux thèmes d’Elio Révé, bien appréciés du public et faciles à retenir. Matanzas est fondamentalement une Rumba avec un peu de Changüi, bien caractéristique de style d’Elio Révé. Agua pa’Yemaya est un mélange d’Afro-cubain et de Salsa. Ces deux thèmes de fusion correspondent exactement à ma ligne de travail. Je les ai associés afin d’obtenir une progression de l’intensité musicale sous-jacente à ma chorégraphie, en commençant relativement doucement pour finir le plus fort possible ».

Fabrice Hatem

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