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Les investissements internationaux en Europe dans les secteurs des services 2002-2005

Editeur : AFII – note interne

ImageAuteur : Fabrice Hatem

Les investissements internationaux en Europe dans les secteurs « Autres services commerciaux et financiers » et « Conseil, ingénierie et services aux entreprises » 2002-2005 – Une analyse à partir des observatoires AFII  -Note d’étape – Version du 31 mai 2006

Ces deux secteurs regroupent un ensemble très large de services aux entreprises et aux particuliers, parmi lesquelles on peut identifier quelques segments dominants : activités liées au commerce de gros et de détail (distribution/logistique, vente à distance et centres d’appel notamment)[1], activités liées aux services financiers (back-office bancaire et d’assurance, activités de contact/conseil à distance à la clientèle)[2], autre service aux particuliers (avec une forte représentation des activités d’agence de voyage et de réservation)[3] ; activités liées à l’outsourcing du tertiaire d’entreprise (centres d’appel, gestion administrative…) auprès de fournisseurs de services spécialisés ; activités de conseil, ingénierie et aide à la gestion ; enfin un ensemble très vaste et hétérogène de services aux entreprises, allant de la sécurité à la maintenance, en passant par la fourniture de personnel intérimaire[4].

Ces deux secteurs regroupent un ensemble très large de services aux entreprises et aux particuliers, parmi lesquelles on peut identifier quelques segments dominants : activités liées au commerce de gros et de détail (distribution/logistique, vente à distance et centres d’appel notamment)[1], activités liées aux services financiers (back-office bancaire et d’assurance, activités de contact/conseil à distance à la clientèle)[2], autre service aux particuliers (avec une forte représentation des activités d’agence de voyage et de réservation)[3] ; activités liées à l’outsourcing du tertiaire d’entreprise (centres d’appel, gestion administrative…) auprès de fournisseurs de services spécialisés ; activités de conseil, ingénierie et aide à la gestion ; enfin un ensemble très vaste et hétérogène de services aux entreprises, allant de la sécurité à la maintenance, en passant par la fourniture de personnel intérimaire[4].

Avec un total de plus de 350 projets et au moins 15 000 emplois par an, ces deux secteurs[5] représentent respectivement 14,9 % des projets annoncés et 10,6 % des emplois créés en Europe entre 2002 et 2005. Le nombre d’emplois créés a été stable en 2005 malgré une forte progression du nombre de projets. (tableau 1).

Les deux activités ont un poids à peu près équivalent en termes de créations d’emplois, mais les projets sont un peu plus nombreux dans les services aux entreprises. Cette différence s’explique par une taille moyenne des projets un peu plus faible dans ce dernier secteur que dans celui des services aux particuliers, où l’on peut noter l’existence de quelques très gros projets de logistique et de centres d’appel (tableau 23).

Malgré l’existence d’une forte proportion de projets de petite taille (ceux de moins de 50 emplois représentant près de 50 % du total), la majorité des emplois sont créés à l’occasion de projets de taille moyenne (100 à 500 emplois, cf. tableaux 2 et 3).

Les indicateurs disponibles font apparaître un degré de concentration du marché un peu inférieur à ce qui peut être observé pour les autres segments de l’observatoire. C’est ainsi 10 % des projets et des entreprises représentent respectivement 44,2 % et 58,9 % des emplois créés, contre 50,1 % et 61,9 % pour l’ensemble de la base (graphique 1 et tableau 4). Compte tenu du nombre relativement limité d’investisseurs, ces chiffres signifient cependant qu’un petit nombre d’entreprises est à l’origine d’une forte proportion des emplois créés : 53 % par exemple pour les 30 plus gros investisseurs (tableau 5).

La part des créations de sites nouveau est dominante, les extensions ne représentant qu’une faible proportion des investissements observés. Cette domination est particulièrement marquée en termes de nombre de projets et dans le secteur des services aux particuliers (tableaux 6 et 7).

Les créations d’emplois se répartissent à parts presque égales entre les firmes européennes (un peu plus de la moitié du total) et les nord-américaines (45,8 %), la contribution du reste du monde étant marginale. La domination européenne est un peu plus marquée si l’on raisonne en termes de nombre de projets (55,1 % du total). Par pays d’origine, les firmes US arrivent largement en tête des créations d’emplois, notamment dans le secteur des services aux entreprises, suivies par celles de trois pays européens (Allemagne, Grande-Bretagne et France) qui représente environ le tiers des créations d’emplois. La contribution des firmes allemandes est particulièrement forte dans le secteur des autres services aux entreprises, et celle des françaises dans celui des services aux particuliers (tableaux 8 et 9).

Les créations d’emplois se répartissent à parts presque égales entre les firmes européennes (un peu plus de la moitié du total) et les nord-américaines (45,8 %), la contribution du reste du monde étant marginale. La domination européenne est un peu plus marquée si l’on raisonne en termes de nombre de projets (55,1 % du total). Par pays d’origine, les firmes US arrivent largement en tête des créations d’emplois, notamment dans le secteur des services aux entreprises, suivies par celles de trois pays européens (Allemagne, Grande-Bretagne et France) qui représente environ le tiers des créations d’emplois. La contribution des firmes allemandes est particulièrement forte dans le secteur des autres services aux entreprises, et celle des françaises dans celui des services aux particuliers (tableaux 8 et 9).

On observe en 2005 une chute assez marquée des créations d’emplois d’origine nord-américaine et une progression des asiatiques (Singapour et Inde notamment). Les créations d’emplois d’origine européenne sont également en légère progression, avec des évolutions heurtées selon les pays (forte progression française en 2005 après une année 2004 assez peu active, mouvement inverse pour les entreprises suisses, cf. tableaux 10 et 11).

Trois fonctions représentent à elles seules près de 80 % des créations d’emplois : les activités de logistique-distribution (ou l’on trouve de nombreux projets logistiques gérés en interne par les grandes entreprises de commerce de gros et de détail) ; les centres d’appel (avec une forte contribution des tiers fournisseurs de services « outsourcés », regroupés dans le secteur « services aux entreprises » ; enfin, les « prestations de services », poste au contenu très hétérogène. La part des centres de R&D, et (par définition) de la production, est par contre très faible. Enfin, les bureaux commerciaux représentent une part marginale des emplois créés, malgré leur contribution très forte en termes de nombres de projets : il s’agit en effet dans la plupart des cas de structures légères à effectifs faibles (cf. tableaux 12 et 13).

La part des pays de l’ouest reste aujourd’hui encore très nettement dominante tant en termes de projets que de créations d’emplois. Les îles britanniques arrivent largement en tête des pays d’accueil pour toutes les activités, suivies par la France pour les autres services aux particuliers et par l’Europe du sud et le centre-est européen pour les autres services aux entreprises (tableaux 14 et 15). Contrairement a ce qui est observé dans le secteur manufacturier, les firmes nord-américaines sont un peu plus attirées par les pays de l’est les firmes européennes par l’ouest du continent (tableau 16 à 19).

Enfin, l’analyse des évolutions intra-annuelles conduit à des conclusion très différentes selon l’indicateur selon lequel on raisonne : la part des pays de l’est croît en effet fortement dans le nombre de projets, au détriment notamment des îles britanniques et de l’Europe du sud. Par contre, la part des pays de l’est dans les créations d’emplois montre une évolution en dent de scie sans tendance clairement observable à la hausse (tableaux 20 et 21).

Pour consulter cette étude, cliquer sur le lien suivant : services (pdf)


[1] A l’exception des points de vente eux-mêmes, non compris dans le périmètre de cette étude

[2] A l’exception des réseaux de banque de détail, non compris dans le périmètre de cette étude

[3] Mais hors hôtels, restaurants et centres de loisir, non compris dans le périmètre de cette étude

[4] Mais hors services de transport, logistique et télécommunications, regroupés dans des secteurs séparés

[5] Que l’on renommera respectivement « autres services aux particuliers » et « autres services aux entreprises » dans la suite du texte.

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