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Généralités sur l'investissement

Les tendances de l’investissement international en Europe en 2002-2004 (édition 2005)

ImageLes tendances de l’investissement international en Europe en 2002-2004

Auteur : Fabrice Hatem

Résumé

Ce rapport présente les résultats d’une exploitation brute des données des observatoires Europe et France de l’AFII sur la période 2002-2004, complétés par les analyses des spécialistes sectoriels et bureaux à l’étranger de l’AFII. Les principales conclusions en sont les suivantes :

1. Le marché de l’investissement internationalement mobile en Europe représente au minimun 2300 projets et 165 000 emploi créés par an . Il a connu une légère progression en termes de nombre de projets, mais une stagnation en termes d’emplois au cours des trois dernières années.

2. La principale région d’origine des projets, toujours en terme d’emplois créés, est, de loin, l’Europe de l’ouest, suivie par l’Amérique du nord et l’Asie. Cette hiérarchie n’a pas sensiblement évolué en 2004.

3. L’investissement est dominé, en termes d’emplois créés, par les projets de production (75,0 % du total). Par contre, la part des fonctions d’appui tertiaire est beaucoup plus élevée en termes de projets (57,5 %). L’écart entre ces deux chiffres s’explique par une taille unitaire beaucoup plus élevée des projets de production.

4. Les secteurs de l’automobile et de l’équipement électronique représentent à eux seuls près de 43 % des emplois créés. L’année 2004 a cependant été marquée par un tassement de leur contribution, au profit notamment des secteurs des services et des logiciels.

5.Les pays d’Europe de l’est ont capté entre 2002 et 2004 une très grande part des emplois créés par les projets internationalement mobiles en Europe : 54 % selon l’estimation AFII. Ces bonnes performances s’expliquent par l’afflux des projets de production manufacturière dans ces pays, notamment dans le secteur automobile.

6. La France est affectée, comme le reste de l’Europe de l’ouest, par la concurrence des PECOs qui réduit sa part de marché « accessible » notamment sur les grands projets de production manufacturière dans des secteurs comme l’automobile, le matériel électrique et électronique, et, bien sûr, l’ameublement ou le textile-confection. Dans les activités moins affectées par la concurrence des PECOs (tertiaire et hautes technologies notamment), notre pays réalise par rapport à ses voisins et concurrents des pays de l’est des performances variables, allant du très satisfaisant (ex : IAA, R&D, logistique, chimie-plasturgie, etc.) au médiocre (ex : médicaments..). Les caractéristiques du profil de spécialisation français entraînent une sur-représentation des projets de petite taille. Par ailleurs, c’est sur les investissements d’origine ouest-européenne (pays du sud, du nord et Royaume-Uni notamment) que la France réalise ses meilleures performances.

Pour consulter ce rapport, cliquez sur le lien suivant : rapport (pdf)

Pour une mise à jour de ce rapport en 2006, cliquez sur le lien suivant : http://fabrice.hatem.free.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=897&Itemid=45

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