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Entre autoritarisme et chaos

Dictature de la pensée

30 avril 2020

L’histoire du site gouvernemental censé promouvoir les « infos vérifiées » sur l’épidémie, ce n’est au fond que le énième épisode d’une longue dérive, datant d’il y a au moins dix ans, et conduisant à l’instrumentalisation de l’appareil d’Etat pour la diffusion des thèses soi-disant progressistes, multiculturalistes, le déni des réalités montrant l’ineptie de ces thèses et la stigmatisation de la pensée conservatrice et patriote. De cette dérive, je citerai quelques exemples (parmi beaucoup d’autres) :

– La colonisation de l’audiovisuel public (France-Inter) et de la presse bien-pensante subventionnée (Le Monde) par des journalistes de gauche ;

– La création de toute une série d’organismes publics dits de « conseil », colonisés par des militants radicaux, et visant à donner aux thèses multiculturalistes et autres la valeur d’une vérité d’Etat : HALDE, Haut Conseil à l’égalité femmes-Hommes, Haut Conseil pour le climat, et j’en oublie sans doute ;

– La honteuse loi sur les fake news et la encore plus scélérate loi Avia à venir, dite « contre la haine en ligne » permettant de facto au gouvernement de censurer la pensée conservatrice déviante ;

– L’utilisation des moyens de l’enseignement public et de la recherche pour financer toutes sortes de pseudo-travaux d’étude (en général des torchons de propagande sans aucune valeur scientifique) sur le genre, le féminisme , la diversité, etc.

– La répression judiciaire qui s’abat sur les libres penseurs contestant la vérité officielle (Zemmour, Camus, etc.)

Et je ne parle même pas des reformes des programmes de l’éducation nationale visant à détruire la mémoire et la fierté collectives, du climat d’intimidation créé par les indigénistes diversitaires dans de nombreuses universités …

Bref nous sombrons petit à petit dans une vraie dictature de la pensée, où tous ceux qui contestent la doxa multiculturaliste dominante sont marginalisés, stigmatisés, intimidés, diffamés,…

Vu sous cet angle, l’histoire du site gouvernemental visant à la diffusion « d’information vérifiées » sur l’épidémie n’a rien d’un faux-pas. C’est au contraire la poursuite très déterminé d’une politique de musellement de la pensée et de création d’un « vérité officielle ».

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