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Entre multiculturalisme et patriotisme

Suicide de l’Occident

17 juin 2020

Je suis atterré par la passivité avec laquelle  les peuples de l’occident, et notamment le peuple français, consentent aujourd’hui à leur propre disparition, jetant par-dessus bord tout ce qui faisait autrefois leur force et même leur prospérité : la fierté de leur histoire et de leur identité, la conscience d’être porteurs de principes civilisationnels de valeur universelle, la défense active de leur droit à la sécurité et à la propriété, l’immense richesse de leur héritage culturel… Bref, un véritable suicide identitaire !!! Tout cela au nom d’un multiculturalisme qui masque en fait le retour à une forme de barbarie tribaliste. 

Peut-être, comme l’avait prédit Tocqueville, sommes-nous désormais trop enfermés dans notre solitude d’individus égoïstes, exclusivement préoccupés par l’amélioration de notre confort personnel, pour nous impliquer dans la défense, contre les agressions des nouveaux barbares pseudo-progressistes, de notre bien commun et des très belles valeurs universelles dont nous étions autrefois porteurs?

En tout cas, la société qui s’annonce ne me paraît pas représenter un progrès par rapport à celle d’hier.

Au nom de la solidarité, nous aurons la spoliation niveleuse de ceux qui ont réussi par leur talent et leur travail à atteindre une certaine prospérité, et cela, non au bénéfice des pauvres, mais d’un collectivisme de fait qui ne profitera qu’à ses planificateurs utopistes et à ses bureaucrates inefficaces.

Au nom de la lutte contre la discrimination des minorités, nous aurons l’éclatement du socle des valeurs communes qui ne conduira in fine qu’à l’implosion de la société entre groupes indifférents voire hostiles les uns aux autres, et donc à la généralisation de la violence et du chaos.

Au nom de l’émancipation des individus, nous aurons l’avènement d’un Etat d’autant plus autoritaire qu’il devra en permanence réprimer les tensions et les affrontements nés de la disparition du sentiment d’appartenance à un peuple indivisible.  

Mais faut-il vraiment désespérer ? N’y a-t-il pas encore en France quelques personnes courageuses et dévouées pour se lever et dire très haut qu’elles refusent ce destin sinistre ?

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