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Entre multiculturalisme et patriotisme

Pourquoi le multiculturalisme nous conduira collectivement au désastre

21 juin 2020

Les offensives néo-féministes, indigénistes, LGBT, égalitaristes, et autres agressions récurrentes contre l’identité ou l’histoire de l’Occident, ne sont pas des phénomènes isolés. Elles sont au contraire liées par une puissante logique. Celle de la pensée multiculturaliste intersectionnelle.

Selon cette idéologie délétère, tous les maux de la société actuelle viennent de son caractère patriarcal, à savoir la domination exercée par les mâles blancs – et surtout par les plus âgés d’entre eux- sur le reste de la société.

Domination sexuelle sur les femmes.

Domination raciale sur les minorités ethniques ou religieuses.

Domination politique et économique par la concentration du pouvoir.

Domination sociale par celle du patrimoine.

Domination idéologique à travers des systèmes de représentation justifiant les supposés oppressions précédentes.

D’où la nécessité, pour toutes catégories opprimées, de s’unir pour mettre fin à cette domination patriarcale fantasmée. Une union dite « intersectionnelle » – d’ailleurs totalement contre nature puisqu’elle est censée réunir des gens qu’en fait tout sépare (par exemple des musulmans conservateurs et des militants LGBT anti-transphobie, je rigole d’avance !!! Mais n’anticipons pas).

Cette offensive « intersectionnelle » tous azimuth explique très bien les vagues successives de propagande délirantes qui se sont abattues sur notre malheureux pays (comme sur tout l’Occident) depuis quelques années : contre les féminicides et le harcèlement sexuel, contre le soi-disant « racisme systémique », pour le déboulonnage des statues de nos personnages historiques ou l’interdiction des films que nous aimons tant, ou encore pour la sur-taxation des propriétaires immobiliers accusés de tous les méfaits en tant que rentiers patriarcaux….

Selon moi, cette offensive, non seulement ne résoudra globalement en rien les injustices existantes, mais elle risque au contraire de les aggraver considérablement en provoquant un affaiblissement général des sociétés occidentales.

Les injustices ou les inégalités, en effet, ne seront globalement réduites en aucune manière : pourra-t-on en effet m’expliquer en quoi le fait qu’il y ait un peu plus de femmes ou de membres des minorités parmi les « dominants », et donc arithmétiquement un peu plus de mâles blancs parmi les dominés modifiera en quoi que ce soit la nature des rapports de domination sociale et les inégalités qui leurs sont attachés ?

Bien sûr, on peut aussi vouloir lutter simultanément contre les inégalités sociales classiques, comme le proposent les spoliateurs marxistes aujourd’hui reconvertis dans le multiculturalisme arc-en-ciel. Mais cela n’aboutira alors, comme toutes les utopies communistes, qu’à un appauvrissement général de la société, femmes et hommes, blancs et noirs confondus. Comme à Cuba ou au Vénézuéla.

On peut aussi, à l’inverse, vouloir concilier multiculturalisme et libéralisme économique, comme c’est par exemple plus ou moins le cas aujourd’hui au Canada. Pourra-t-on alors m’expliquer en quoi le fait d’être exploité puis éventuellement licencié par une patronne noire, chinoise ou transsexuelle constituerait un progrès par rapport au fait d’être soumis au même traitement par un patron blanc hétéro ?

Vraiment, vraiment, je ne vois pas.

Mais non seulement le multiculturalisme ne fournit aucune réponse convaincante à la question de la justice sociale, mais il est en plus porteur d’effets collatéraux extrêmement négatifs qui pourraient conduire à un aggravation de ces injustices :

– En détruisant, par la mise en œuvre systématique de politique de discrimination positive au bénéfice des groupes supposément dominés, à de nouvelles formes de discrimination raciale ou sexiste s’exerçant au détriment de personnes méritantes ;

– En alimentant, par une propagande de haine, les divisions de la société selon de nouveaux clivages (par sexe, par race, par âge, par religion…), créant ainsi les ferments du chaos.

– En affaiblissant par là-même les sociétés occidentales, seules en fait à tolérer aujourd’hui cette subversion multiculturaliste, au profit de sociétés infiniment moins perméables qu’elles aux discours féministes, antiracistes ou de tolérance face aux minorités sexuelles.

Quiconque connaît un tout petit peu par exemple, les sociétés et les mentalités chinoise indienne, ou russe saura très bien ce que je veux dire par là – pour ne même pas parler, bien sûr des pays musulmans….

En participant activement, par leur action destructrice, au déclin de l’Occident face à ces puissances montantes – totalement hermétiques à leur discours -, les multiculturalistes scient en quelque sorte la branche sur laquelle ils sont assis ou plutôt qu’ils parasitent. Une fois qu’ils auront suffisamment affaibli la seule aire civilisationnelle où leurs délires victimaires sont tolérés, c’est-à-dire les pays occidentaux, nous assisteront, d’une manière ou d’une autre, à un retour de flamme extrêmement violent du racisme, du sexisme ou de l’homophobie que seule la pensée universaliste occidentale classique était plus ou moins en mesure de combattre.     

C’est pour cette raison que nous devons lutter de toutes nos forces contre cette idéologie multiculturaliste délétère, qui n’aboutira in fine qu’à un profond recul des causes qu’elle prétend défendre.

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