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Petites pochades sans importance

Pauvre bon roi Henri

Nous avons aujourd’hui les oreilles rebattues de la soi-disant violence patriarcale qui se serait de tous temps abattue sur les femmes.

Mais en fait, cette violence n’était pas à sens unique, et les hommes avaient souvent aussi à subir des violences de la part de leurs compagnes.

En témoignent les malheurs de notre bon Roi Henri IV, qui, toute sa vie eut à subir les violences féminines.

Par exemple lorsque sa toute nouvelle belle-mère, la reine Catherine de Médicis (il venait d’épouser sa fille Marguerite) faillit le faire assassiner en août 1572 à l’occasion de la saint Barthélémy.

Ou encore lorsque, bien des années plus tard, sa maîtresse la belle Gabrielle d’Estrée, qui exerçait sur lui un immense ascendant, l’avait manipulé afin qu’il l’épousât et en fit une reine de France. La pauvre femme mourut quelques jours avant d’avoir atteint son but…

Ou encore lorsque celle qui devint finalement sa seconde femme, Marie de Médicis, au tempérament jaloux et emporté, lui fit subir toutes sortes de violences conjugales (y compris des coups) à cause de sa liaison trop visible avec Henriette d’Entraigues (photo ci-dessus).

Ou encore lorsque ladite Henriette d’Entraigues multipliait à son encontre les injures sexistes, le qualifiant entre autres publiquement de « chevalier de bonvouloir », allusion sans délicatesse à la virilité défaillante de cet homme de 50 ans.

Ou encore lorsque le malheureux vert-galant était sexuellement harcelé sans répit par toutes les demoiselles d’honneur de la Reine, bien décidées à lui faire perdre la tête et y parvenant souvent, à l’exemple de la jeune Charlotte de Montmorency.

Ou enfin lorsque son assassinat fut peut-être commandité, selon certaines et insistantes rumeurs, par sa femme qui venait d’être couronnée reine la veille ou par sa maîtresse Henriette d’Entraigues, dépitée de l’échec de ses plans pour le devenir.

Harcelé, battu, insulté, menacé, dominé, manipulé et finalement assassiné : rendons hommage au calvaire de cet homme malheureux, victimes des insupportables agissements sexistes de son entourage féminin.

Mais que fait la police ???

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