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Entre autoritarisme et chaos

Lutte contre les discriminations à l’embauche : une hypocrisie de plus

14 juin 2020

L’Etat autoritaire pseudo-progressiste est un grand spécialiste de l’hypocrisie.

Dans la réalité, il met en oeuvre des politiques répressives et spoliatrices qui ont des conséquences extrêmement négatives pour tout le peuple, et tout particulièrement pour ses marges les plus fragiles.  

Mais dans son discours de propagande, il prétend mettre en œuvre des politiques progressistes et volontaristes au bénéfice de ces mêmes marges, mais sans dépasser le niveau de l’effet de manche.  Et sans autre portée concrète que de compliquer encore un peu plus la vie des gens en mettant en œuvre de nouvelles règles comliquées, de nouvelles interdictions, de nouvelles punitions

La séquence de ces derniers mois donne encore un exemple frappant de cette mascarade permanente.

Dans un premier temps, une politique de lutte contre la pandémie fondée sur un confinement beaucoup trop strict, rendu nécessaire par l’insuffisante préparation de l’Etat, conduit l’économie française à la catastrophe : une catastrophe  beaucoup plus grave que dans  n’importe quel autre pays du nombre, qui va conduire à une crise sociale majeure, avec 1 à 2 millions de chômeurs supplémentaires.  Un fléau, qui, bien sûr, va tout particulièrement frapper les populations peu qualifiées venues des quartiers populaires              

Dans un second temps, les prémisses d’une crise sociale et politique commencent à s’annoncer à mesure que le déconfinement s’amplifie, prenant entre autres la forme de manifestations d’une partie de la jeunesse contre le soi-disant « racisme » de la police.

Le gouvernement commence alors à paniquer dans la crainte (entre autres) d’un embrasement des banlieues-ghettos. Donc il va essayer de désamorcer tout cela en caressant  les candidats-émeutiers dans le sens du poil.

Pour cela, il édicte dans l’urgence et dans la confusion quelques mesures soi-disant progressistes et antidiscriminatoires, qui, sans résoudre au aucune façon les problèmes incriminés, en créent de nouveaux.  

Par exemple, il interdit, un peu au hasard, telle ou telle technique d’immobilisation utilisée par la police, sans dire par quoi elle doivent être remplacées, laissant les flics désarmés face aux voyous violents.

Autre exemple : un ministre – circonstance aggravante, porte-parole du gouvernement – publie une tribune qui sous prétexte de reposer la question des statistiques ethniques, ouvre en fait la voie à la mise’ en œuvre  de politiques de discrimination positives totalement contraires aux principes de l’égalité républicaine.

Quant au ministre « chargé-de-la-ville-qui-n’a-jamais-rien fait-pour-les-villes », il annonce à grand fracas la mise en œuvre de nouvelles actions-chocs destinées à lutter contre la discrimination à l’embauche et au logement, reposant, en gros et une nouvelle fois sur la surveillance et la dénonciation renforcée des patrons et des bailleurs  soupçonnés de tous les travers racistes.

Moyennant quoi, il peut donc apparaître, à peu de frais et en franchissant une nouvelle étape dans la criminalisation des gens, comme une apôtre éclairé de la promotion des minorités.

Mais dans la réalité, que va-t-il se passer pour tout le monde (y compris donc pour ces fameuses « minorités ») ?

1) Une crise sociale massive, largement liée aux erreurs à la l’inefficacité de l’Etat qui ruiner tout le monde, et tout particulièrement la partie la plus fragile de la population (largement issue desdites « minorités » ;

2) Un découragement supplémentaire à l’embauche pour des entreprises déjà découragées par la crise et qui vont voir leur processus de  recrutement exposer à de nouveaux risques juridique ; d’où vraisemblablement une diminution supplémentaire des offres d’emploi (notamment pour les postes peu qualifiés) :

3) Plus de bureaucratie pour soi-disant former puis surveiller les recruteurs d’entreprise et les agents immobiliers  qui connaissent très bien leur métier et qui ont autre chose’ à faire que de perdre leurs temps dans un stage animée par une officine de gauchistes diversitaires financée par nos impôts ;

4) Aucun bénéfice réel en matière de diversité (si tant est d’ailleurs que cela soit un objectif en tant que tel), car de toutes manière : 1) Il n’y a pas de travail) ; 2) il existe 25 moyens d’embaucher au final qui l’on veut, tant qu’une loi de discrimination positive en bonne et due forme n’aura pas été votée.

Conclusion : une fois de plus, l’Etat se moque de nous : 1) il plonge tout le monde (soi-disant minorités incluses) dans une catastrophe noire par ses politiques autoritaires et néfastes ; 2) il prétend lutter pour le progrès social par des mesures totalement cosmétiques de lutte contre les discriminations qui au mieux, ne réduiront pas celle-ci, et au pire les aggraveront.  

Mais l’essentiel est sauf : un peu comme Staline, l’Etat parvient ainsi à se poser en « petit père des peuples » après avoir, une fois de plus, assommé et spolié son propre peuple.

Tour cela est vraiment écoeurant et désespérant !

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