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Entre progressisme et populisme

Le pseudo-progressisme contre les libertés

Je suis très effrayé de signes convergents d’un affaiblissement rampant, mais frontal, des libertés individuelles qui se multiplient dans notre pays :

– Passage à un régime de contrôle policier généralisé avec la pérennisation de l’état d’urgence sous forme de loi de droit commun ;

– Renforcement des techniques de contrôle (vidéo, numérique, internet) accroissant de manière vertigineuse les pouvoirs d’investigation policiers et réduisant la possibilité pour les citoyens ordinaire de trouver quelques accommodements sans gravité avec la loi (stationnement) ;

– Capacité croissante de groupes de pression minoritaires mais bien organisés (hier crypto-gauchistes, aujourd’hui féministes de combat, … ) à s’infiltrer jusqu’aux postes de commande politiques du fait de la déliquescence des hiérarchies et partis politiques traditionnelles.

– Prélèvements obligatoires frôlant les 50 % du PIB, taux confiscatoire privant les travailleurs du droit de jouir véritablement du fruit de leurs efforts ;

– Atteintes portées à la liberté d’expression par la paralysie mentale du « politiquement correct » encore accentué par le lynchage médiatique opéré par ses chien(ne)s de garde à l’encontre de ceux qui l’enfreignent ;

– Atteintes multiples portées au droit de propriété (surfiscalisation des biens immobiliers et précarisation de la sécurité de l’épargne financière) ;

– Multiplication des interdictions et réglementations touchant aux mœurs et aux comportements privés (pénalisation des clients de TDS, racket sur les automobilistes), transformant un nombre croissant de comportement ordinaires en infractions pénales ;

– Transformation de plusieurs types de prestataires de services (banques, Etat, assurances, etc.) en oligopoles racketeurs surpuissants vis-à-vis desquels les simples particuliers se trouvent placés en situation de faiblesse ;

– Tentation de pouvoirs publics locaux d’outrepasser leur mission pour s’occuper de tous les aspects de la vie de leurs administrés en multipliant les mesures coercitives (Mairie de Paris).

– Et maintenant immixion du pouvoir exécutif dans des procédures pénales, au détriment du principe fondamental d‘indépendance du judiciaire (affaire Schiappa / Daval).

Bref, aujourd’hui, ce sont nos libertés fondamentales qui sont de plus en plus menacées au nom d’un progressisme mal compris…

.. Et si tu protestes, t’est forcément un réac borné, égoïste et machiste…

C’est un constat assez désespérant… Mais que faire pour inverser la tendance ?

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