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Images des armées napoléoniennes

L’artillerie et les corps techniques

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ImageL’artillerie comprenait des unités fixes (places et côtes) et des unités mobiles, dite « d’artillerie de campagne ». Celle-ci se composait de pièces de 4, 8, 12 et d’obusiers de 6 pouces. Chaque pièce nécessitait le service de 8 à 15 hommes selon le calibre.

L’essentiel de l’artillerie de campagne était regroupée en unités autonomes, qui appartenaient elles-mêmes à deux grandes catégories selon le mode de locomotion des servants : l’artillerie à pied et l’artillerie à cheval (respectivement 9 et 6 régiments hors Garde impériale vers 1810).

ImageL’uniforme de l’artillerie à pied était constitué à d’un habit-basque de drap bleu foncé et d’un pantalon de même couleur, avec parements, retroussis, épaulettes et passepoils rouge. Des guêtres blanches ou noires remontaient jusqu’au dessus du genou. Le shako noir était entouré d’un bourdalou et de chevron rouge et orné d’un cordon à raquette de même couleur. L’habit des trompettes était rouge.

ImageDans la garde impériale, les artilleurs à pied, présents dès 1808, furent organisés en régiment en 1812. Leur uniforme  rappelait visuellement celui des grenadiers à pied de la garde, mais avec une prédominance plus marquée de la couleur « bleu foncé ».

ImageL’uniforme de l’artillerie à cheval était assez proche de celui des artilleurs à pied. Cependant, les pantalons étaient plus ornés, et les artilleurs portaient des bottes de cavalerie ainsi qu’une ceinture tressée bleue et rouge.

ImageL’artillerie à cheval de la garde fut organisée en régiment en 1806. L’uniforme était constitué d’un habit à la hussarde de couleur bleu foncé, rehaussé de tresses rouges et de boutons dorés. La pelisse bleu foncé était bordée de fourrure noire et les parements étaient de couleur rouge. La coiffure était constituée d’un colback noir à flamme, cordon et plumet rouges.

ImageLes soldats du train d’artillerie avaient pour mission le transport des pièces et des caissons de munitions. Il fallait quatre chevaux, conduits par deux soldats du train, pour transporter une pièce ou l’un de ses caissons.

ImageLes pontonniers étaient également rattachés à l’artillerie, tandis que le génie (sapeurs et mineurs) constituait un corps indépendant.

Chaque grande unité possédait en outre sa propre forge de campagne, Imagechargée d’opérer des réparations lourdes sur différentes pièces : trains d’artillerie, canons, chariots, etc.

Il existait enfin un certain nombre d’autres corps techniques moins connus, comme par exemple celui des poudres et salpêtres, des vétérinaires, de la poste militaire, des ouvriers d’administration…

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