Santiago de Cuba fait preuve d’une impressionnante fertilité en matière talents artistiques. En dépit du relatif isolement et de la pauvreté de cette ville, danseurs et musiciens semblent jaillir de ses rues comme d’un inépuisable creuset. Et c’est même des quartiers les plus déshérités que proviennent beaucoup de ces artistes.
En cherchant à comprendre les rouages de cette merveilleuse machine à produire du talent, j’y ai identifié trois éléments essentiels. Tout d’abord, la diversité du folklore populaire santiaguero, qui fournit un très riche aliment de base à l’épanouissement artistique de ses habitants. Ensuite, l’intensité de la vie festive de quartier, qui permet aux enfants d »être associés dès leur plus jeune âge à la pratique des arts populaires. Enfin l’existence d’un réseau dense et hiérarchisé d’écoles, de ballets ou d’orchestres amateurs et professionnels, qui offre aux jeunes talents d’importantes possibilités de formation et d’expression.
J’ai développé ces thèmes dans un petit documentaire, réalisé à l’occasion d’une visite à Santiago de Cuba en Avril 2015.
Pour visionner ce documentaire, cliquez sur le lien suivant : Santiago