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Depuis leur naissance presque simultanée à la fin du XXème siècle, le Tango et le cinéma ont entretenu des relations assez étroites. Des centaines de films – documentaires ou fictions, comiques ou tragiques, tournés en Argentine ou dans le reste du monde – ont touché de près au 2X4, tandis qu’un nombre sans doute encore plus considérable l’effleurait par une allusion plus légère : un titre, un thème musical, l’atmosphère d’une scène…Une proximité somme toute sans surprise si l’on pense que le Tango, associant de manière étroite un art sonore et un art visuel -musique et danse – possède par nature des affinités profondes avec ce média audio-visuel qu’est le cinéma.
Pendant des années, en tant que rédacteur en chef de la revue La Salida, j’ai pu suivre l’actualité cinématographique du Tango et me plonger dans l’histoire de cette relation, notamment à l’occasion d’un numéro de la revue entièrement consacré à ce sujet. Puis, à la fin de l’année 2012, j’ai entrepris un travail plus systématique de recensement critique des films de Tango, dont on peut consulter le résultat sur mon site. La préparation d’une conférence au festival de Kerallic, organisé à Noël 2013 par l’association Le temps du tango m’a permis de donner une forme plus synthétique à cette exploration.
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