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Ma famille

Chiens et chats de la famille

La mémoire de ma famille ne serait pas complète sans l’évocation de quelques animaux de compagnie remarquables par leur physique, leur caractère ou encore un épisode marquant de leur existence. Je vous en présenterai trois ici : le chien Plock, la chatte Pampille, et le chat Kirdir.

plock1Plock, vedette de cinéma

Ma famille a été prodigue en talents et en réussites de toutes sortes : héros militaires et résistants, avocats et médecins, commerçants et entrepreneurs, artistes et scientifiques, gens de lettres et de théâtre… Il est cependant un domaine où ses membres humains n’ont pratiquement connu aucune illustration : le cinéma. Heureusement qu’il y a le chien Plock pour sauver l’honneur !!!

Plock était un grand, on plutôt un gigantesque chien de Berger des Pyrénées au museau fin et au poil clair. Quand
il était debout sur ses pattes arrière, il dépassait le mètre cinquante de hauteur. Il a vécu à Nice de la fin des années 1930 au début des années 1950 et appartenait à ma grand-tante M. C., sœur de ma grand-mère Emilie Hatem.

C’était un chien vif, puissant, capable de piquer d’incroyables galops, de faire perdre l’équilibre à un adulte en se précipitant sur lui par affection, pattes de devant sur ses épaules. Mais c’était aussi un animal d’une grande douceur, à peu près incapable de faire du mal à une mouche… et même à un chat !!! Il éprouvait, à la fin de sa vie, une grande amitié pour une jeune chatte de ma Tante Maya qui avait pris l’habitude de venir dormir la nuit entre ses grosses pattes de devant, réunies en une sorte de panier d’autant plus confortable qu’il était chauffé naturellement et garni de longs poils de laine. Et quand cette chatte a eu, un peu plus tard, des petits chatons, ceux-ci n‘éprouvaient visiblement aucune crainte vis-à-vis de Plock. Ma mère se souvient avoir vu ce chien gigantesque battre craintivement en retraite devant un minuscule petit chat de moins de 10 centimètres de haut, pesant entre 200 et 300 fois moins lourd que lui, mais campé dans une attitude de menace sans équivoque, le poil hérissé, le dos arqué et sa petite gueule de 1 cm ouverte sur un feulement de défi presqu’inaudible.

Mais ce n’est pas cette puissance placide qui fait que Plock mérite d’être introduit au Panthéon de la mémoire familiale. C’est sa carrière cinématographique. Aujourd’hui encore, vous pouvez très facilement en effet le découvrir sur vos écrans, pour peu que vous soyez intéressés par le cinéma français des années 1940.

Nice était en effet à cette époque le siège d’une importante activité de production cinématographique, localisée dans les studios de la Victorine, dans les environs ouest de Nice. C’est là qu’ont été tournés de nombreux films d’avant-guerre, par des metteurs en scène tels que Jean Grémillon, Alexandre Wolkoff, Jean Delannoy, Christian-Jaque (films comiques avec Fernandel), ou encore G.W. Pabst (Don Quichotte, avec Feodor Chaliapine en 1934).

Pendant la guerre, surtout entre 1940 et 1943, ces studios connurent une période d’activité particulièrement intense. Comme ils étaient situés en zone dite « libre », un très grand nombre d’acteurs, de scénaristes et de metteurs en scène s’y étaient retrouvés pour fuir l’occupation. Des films aussi prestigieux que L’éternel retour ou les Enfants du Paradis ont alors été produits là. Les studios de la Victorine ont ainsi pratiquement réussi, pendant ces années sombres années, à détrôner les studios parisiens Pathé comme centre principal de la production cinématographique française.

Vers 1942, on tournait justement aux studios de la Victorine les Visiteurs du Soir, de Marcel Carné. L’action se passe au moyen-âge, dans un château d’un puissant seigneur féodal, le baron Hugues (Fernand vistuers0Ledoux). Un couple de troubadours, Gilles et Dominique (Alain Cuny et Arletty), créatures du Diable (Jules Berry), est chargé par celui-ci de détruire l’amour qui unit Anne, la fille du châtelain (Marie Déa) et Renaud, le fils d’un autre seigneur des environs (Marcel Herrand), dont le mariage est imminent. Le stratagème réussit : Dominique séduit Renaud et Hugues, les entraînant dans une rivalité mortelle, tandis qu’Anne tombe amoureuse de Gilles.

Mais, alors que Dominique, fidèle à son maître Satan, continue à mentir et à feindre pour mieux plonger les humains dans le malheur, Gilles sent au contraire naître dans son cœur un amour très fort, pur et sincère pour Anne. Si l’aventure terrestre des deux amants se termine tragiquement (ils sont transformés par le Diable en statues de pierre), leurs cœurs n’en continuent pas moins à battre à l’unisson pour l’éternité, au grand dépit de Satan, qui constate avec rage que l’amour a finalement été plus fort que ses stratagèmes maléfiques.

vist1Parmi les nombreux éléments de mise en scène qui symbolisent le pouvoir féodal, figure une meute de chiens. L’équipe technique du studio avait donc cherché à rassembler tout ce que Nice comptait alors de chiens de race et de chasse pour jouer ce rôle de figuration. Et, entre beaucoup d’autres, ils embauchèrent Plock. On voit notamment celui-ci dans les scènes où Gilles est enchaîné dans le chenil du château après avoir été surpris en la compagnie d’Anne. il est également présent, aux côté du baron Hugues dans lla fameuse scène du banquet, celle où apparaît pour la première fois le Diable.vist3

Pendant les trois semaines du tournage, un technicien des studios de la Victorine vint donc tous les matins en voiture (luxe inouï à l’époque) pour chercher Plock chez ma grande-tante et l’emmener sur les lieux du tournage. Là-haut, notre chien était traité avec les égards dus à son rang de semi-vedette, et en particulier nourri d’une abondante pâtée de viande. Or, nous étions en pleine période de guerre et de restrictions, ce dont Plock souffrait, comme vous pouvez l’imaginer, plus encore que les membres humains de la famille. Pour ce malheureux chien affamé, l’intermède gastronomico-cinématographique des Visiteurs du Soir a donc constitué une aubaine inespérée, un court intermède d’abondance entre deux longues périodes de disette alimentaire.

vist2Sic transit gloria mundi !!! Comme beaucoup d’artistes portés un moment au firmament de la célébrité puis tombés dans l’oubli, Plock connut après la fin du tournage des Visiteurs les affres et la tristesse du délaissement. Pendant les quelques semaines que dura ce « travail », il attendait chaque matin avec impatience que la voiture vienne l’emmener vers les studios de la Victorine, ses caméras, ses comédiens vedettes et surtout son énorme pâtée.

Mais un jour, las !!! Il se posta en vain derrière la porte : le tournage s’étant terminé la veille, personne ne vint le chercher. Pendant plusieurs jours, il continua à guetter une voiture qui n’arriva jamais, tout en poussant de déchirants soupirs et en s’allongeant dans une position de résignation et de tristesse sans équivoque… Un jour, en désespoir de cause, il s’enfuit même de la maison pour se rendre, par ses propres moyens de chien, aux studios de la Victorine dont il avait complètement mémorisé l’itinéraire. Il dut finalement se rendre à l’évidence : il n’était plus qu’un pauvre comédien en chômage, retombé dans l’oubli et guetté par la faim. Mais je suis sur qu’il a gardé longtemps, dans sa mémoire de chien, le souvenir de cette gloire éphémère et nutritive !

Cet épisode fut pour ma famille l’un des derniers répits heureux de la guerre, avant la grande tragédie de l’occupation allemande, qui allait entraîner l’extermination de la moitié d’entre elle. A cette occasion, les qualités de Plock se manifestèrent une nouvelle fois : la légende familiale raconte qu’au moment de l’arrestation par les allemands de ses maîtres (qui heureusement furent ensuite libérés), Plock courut chez leur meilleur ami, aboyant fiévreusement comme pour lui demander de les aider.

pliquettePampille, amoureuse et mère

Dans la famille Hatem, nous avons toujours préféré les chats à tous les autres animaux domestiques. Peut-être cette prédilection s’explique-t-telle par le souvenir de l’un des ces animaux, une chatte siamoise du nom de Pampille, qui a vécu avec notre famille de 1947 au milieu des années 1950. Une bête d’une personnalité, d’une intelligence, d’un tempérament amoureux et maternel tout à fait hors du commun.

Pampille, donc, avait été donnée à mes grands-parents par leur couturière, madame Fleury. C’était à l’époque un tout petit chaton, long de 10 centimètres au maximum du bout des moustaches au bout de la queue. Sa présence et même sa vie ont bien failli s’achever prématurément, le jour même de son arrivée dans l’appartement de la rue Caulaincourt, que mes grands parents habitaient alors avec les deux filles : ma mère, Renée, et ma Tante H.

Une heure après l’avoir lâchée dans l’appartement, on commença en effet à chercher l’animal, dont on ne trouve trace nulle part. On chercha derrière les meubles, dans les recoins les plus cachés du débarras, et même dans les interstices du tapis de l’escalier : rien !! Le mystère de sa disparition se poursuivit jusqu’au soir. La famille était presque résignée à la perte prématurée de l’animal lorsqu’en se couchant, mes grands-parents découvrirent la petite chatte tranquillement endormie sous la couverture de leur lit : ils avaient failli l’écraser en s’y allongeant !!!

Mais Pampille grandit rapidement, et sut se faire aimer de la famille, et surtout de mon grand-père, qui était paraît-il un moment pratiquement tombé amoureux d’elle, au grand agacement de ma grand-mère. Elle affirme aussi très vite une très forte personnalité. Ma mère raconte : « C’était le dieu tutélaire de la rue Caulaincourt. Pendant les repas, Elle avait l’habitude de s’asseoir sur le buffet de la salle à manger pour nous regarder manger. Ce meuble ressemblait à peu à la façade de la cathédrale Notre-Dame, encadré par deux corps de buffet en forme de grandes tours carrées. Pampille montait en haut de l’une des tours du meuble, s’asseyait, prenait une position d’attente et d’autorité. Elle attendait que tout le monde soit installé. Elle ne descendait pas tant qu’il manquait quelqu’un. Si l’un de nous quatre tardait un peu, elle se mettait à tourner en rond sur le buffet. C’est comme si elle avait surveillé qu’on soit tous là. Enfin, une fois que tout le monde était arrivé à table, elle descendait pour retourner à ses affaires de chat. »

Cette bête a également rapidement fait preuve d’un très fort tempérament amoureux. Lorsqu’elle était en chaleur, elle poussait des miaulements épouvantables, que tout le quartier pouvait entendre. Au point que notre voisin de palier avait, paraît-il, sonné un jour à notre porte, en nous disant : « Mais enfin, trouvez-lui un mâle. Vous savez, ce n’est pas une honte ». Il savait sans doute bien de quoi il parlait, car il était, selon ma mère, lui-même un peu efféminé.

Pampille était si fougueuse dans des désirs qu’elle n’avait pas hésité, un jour, à sauter de la fenêtre de l’appartement, situé au quatrième étage de l’immeuble, pour rejoindre un mâle des environs. Elle s’en était tirée avec une patte cassée et bandée.

Cet incident a d’ailleurs eu pendant quelques temps des conséquences très négatives sur sa vie affective à l’intérieur même de l’appartement. Ma mère avait en effet ramené de Nice, où elle avait habité quelques années au début de la décennie 1950 avec Pampille, une autre chatte, nommée Grisette ou Griselidis. A Nice, on appelait cette bête « la chatte des socialistes », car elle avait son quartier général dans un local de la SFIO. Grisette avait développé avec Pampille une amitié très étroite, et même un peu équivoque aux yeux de ma mère, qui l’a qualifiée devant moi, je ne sais pourquoi, de « saphique ». Sans doute certains de leurs jeux ou de leurs attitudes n’étaient-ils pas tout à fait innocents ? En tout cas, lorsque Pampille est revenue avec sa patte bandée, Grisette ne l’a pas reconnue. Elle autrefois si câline, si tendre avec sa compagne de jeu, ne la reconnaissait plus et la fuyait. A moins qu’elle n’ait exprimé ainsi sa jalousie ? Il fallait voir cette pauvre Pampille délaissée, essayant de lui courir après en boitant et en miaulant. Elle dut attendre que son pansement soit enlevé pour que Griselidis accepte de la faire entrer à nouveau dans ses faveurs…

Conséquence inéluctable de son tempérament de feu, Pampille a mis bas, à plusieurs reprises, des chatons, que ma famille appelait « les pampillons ». L’insatiable Messaline félidée se transformait alors en mère dévouée et attentive. Il existe dans la mémoire familiale quantité d’anecdotes à ce sujet. Ecoutons ma mère en raconter quelques-unes :

« Pampille savait compter. Dans sa première portée, il y avait quatre petits. Elle avait pris l’habitude de les cacher à l’intérieur d’une armoire. Un jour, elle était en train de les transporter l’un après l’autre depuis un canapé où ils étaient couchés. Pour la soulager, j’ai pris deux ou trois petits dans les mains et je les ai apportés dans l’armoire. Elle était comme folle, courant en miaulant entre l’armoire et le divan. Je ne savais pas quoi faire pour la calmer. Enfin, j’ai compris. J’ai repris les quatre petits, je les ai mis sur le divan, et elle a recommencé à les prendre un par un pour les transporter elle-même dans l’armoire.

C’était aussi une mère attentive, mais une éducatrice sans faiblesse. Un jour, la fenêtre de la salle à manger était ouverte. L’ainé mâle, son préféré, s’était échappé pour monter sur le rebord de la fenêtre, d’où il aurait pu tomber. Elle est allée comme une flèche pour le rechercher, elle l’a mis sur un fauteuil, coincé dans un creux et lui a tapé sur la tête avec sa patte.

Elle savait aussi, sinon parler, du moins se faire comprendre de nous. Une fois, l’un des pampillons était tombé dans le trou du milieu d’un tapis roulé et dressé verticalement. Leur mère faisait des aller-retour entre nous et le tapis sur lequel elle montait en miaulant. Finalement, nous avons compris : nous avons soulevé le tapis et libéré son pampillon. »

L’expérience maternelle de Pampille s’est cependant terminée assez tristement. Un jour, ma grand-mère a pris tous les pampillons pour aller les vendre au quai de la Mégisserie. Quand elle a été privée de sa progéniture, elle est devenue comme folle, et surtout très désorientée et très malheureuse. Elle cherchait ses chatons partout en miaulant. Puis elle prenait des petits bouts de poisson et les posait au milieu du salon en appelant ses petits avec des cris déchirants. Alors, ma mère et ma grand-mère sont allées rechercher les petits au quai de la Mégisserie. Elles n’ont pu en ramener qu’un, ce qui a un peu calmé sa mère. Malheureusement, il est mort peu de temps plus tard, d’une pneumonie. A partir du moment où la vie l’a quitté, Pampille, qui avait été une mère si attentive et si attaché à sa progéniture, s’est complètement désintéressée de lui.

Lorsque ma mère s’était mariée avec P.J. et était allée habiter avec lui à Nice, en 1950, elle avait emmené avec elle la chatte Pampille. Elles avaient alors habité ensemble dans un lieu appelé « les Ponchettes » : une rangée de très jolies petites maisons situées en bordure de la mer, dans la vieille ville de Nice, à l’ombre de la colline du Château. Pour nourrir Pampille, ma mère allait directement en face de la maisonnette, acheter quelque sardines aux artisans pêcheurs qui partaient tous les matins prendre le poisson dans la baie des anges, puis ramenaient leurs barques au niveau sur le quai de Etats-Unis, juste en face des « Ponchettes ».

Cette chatte pampille a disparu de la vie familiale de manière brutale, faisant peser un lourd mystère et un soupçon terrible sur ma grand-mère. Voici comment les choses se sont passées : Pampille comme je l’ai dit, poussait quand elle était en chaleur des miaulements épouvantables qui agaçaient beaucoup Pierre, le mari niçois de ma mère. Il l’avait dit à ma grand-mère, qui en avait déduit, simple et logique, qu’elle était l’une des causes du divorce de ma mère, intervenu en 1953.

Ecoutons une dernière fois ma mère, me racontant la disparition tragique et à jamais mystérieuse de cet animal : « A ce moment, on avait donné Pampille à ma sœur H., et comme cette bête n’avait pas été opérée, elle poussait toujours autant de miaulements quand elle était en chaleur. Alors ma mère, faisant une analogie simpliste, a eu peur que le mari de ma sœur, B., ne se fâche avec elle à cause de la chatte. Un jour, elle a emmené Pampille. On n’a jamais pas ce qu’elle est devenue. L’a-t-elle donnée, vendue, piquée ? Et en riant à moitié, je disais à ta grand-mère après ta naissance : « ne me fais pas le coup de Pampille avec mon petit garçon ». Nous avons beaucoup souffert de cette disparition, ma sœur et moi, car on avait perdu cette chatte que nous aimions beaucoup que notre mère nous cachait quelque chose. »

Mais le souvenir amusé et affectueux de cet animal rôde toujours, plus d’un demi-siècle plus tard, dans la mémoire familiale. C’est sans doute un peu pour cette raison que nous aimons beaucoup les chats, et que, trente ans plus tard, lorsque j’étais adolescent, j’ai tenu à ce qu’une de nos compagnes félines successives porte le nom de son illustre aïeule. Mais la nouvelle Pampille fut malheureusement loin d’égaler sa prédécesseur(e) en intelligence et en tempérament.mon copian

khirdirMon copain Khirdir 

Plusieurs années plus tard, cependant, mon ami R. m’offrit à l’occasion de mon mariage avec N., en 1985, un magnifique chat persan aux yeux jaunes et aux longs poils gris, muni d’un Pedigree en bonne et due forme, que nous appelâmes Khirdir. Il était vraiment très affectueux et surtout très communicatif. Nous avions inventé un jeu ensemble : nous nous positionnions chacun à l’affut à un bout du mon long couloir de mon appartement, rue de Clignancourt. Je lançais une balle et le jeu consistait à courir le plus vite possible l’un vers l’autre pour l’attraper le premier. Il avait tellement bien compris les règles qu’il ne suffisait de lui dire, sans même élever la voix, sur un ton tout à fait banal, presque négligent : « Khirdir, viens jouer », pour qu’il courre se positionner sur ses starting-blocks, près de la porte du salon.

Je me souviens aussi que je tenais très fortement à ce qu’il ne soit pas coupé, ce que ma femme a tout de même fait en cachette. Je lui en ai beaucoup voulu après qu’une gaffe de notre concierge portugaise m’ait révélé ce forfait de lèse-virilité. En fait, je crois que j’éprouvais vis-à-vis de Kirdir une sorte de solidarité de jeune mâle, et que je ressentais un peu cette opération comme une forme d’agression personnelle, une vague menace contre mes propres attributs masculins.

Ma femme a ensuite emmené Khirdir au moment de notre divorce. Comme elle habitait une grande maison avec un jardin dans la banlieue sud de Paris, je pense qu’il a été heureux là-bas. Il est mort de vieillesse au milieu des années 2000. Depuis, je n’ai jamais eu d’autre chat.

Fabrice Hatem

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