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Discographie de Carlos Gardel, La Salida n°39

ImageEditeur : La Salida n°39, juin à septembre 2004

Auteur : Philippe Stainvurcel

Discographie de Carlos Gardel

 » Je devine le clignement des lumières qui au loin signalent mon retour ».

Si l’avion qui transportait Carlos Gardel ne s’était pas désintégré sur l’aéroport de Medellin le 24 juin 1935, je suis convaincu qu’il chanterait quand même de mieux en mieux chaque année que D.. lui aurait donné à vivre.

Commençons par le coffret que lui consacre la maison Frémeaux et associés accompagné de son traditionnel et indispensable livret qui fourmille de renseignements et… de paroles de tango. 38 tangos à emporter sur l’île déserte sur laquelle vous ne serez, alors, plus jamais seul. Carlos Gardel, 38 chefs-d’oeuvre, Frémeaux et associés, FA 054, 1996.

Poursuivons par une excellente compilation des chansons de ses films avec l’accompagnement de Francisco Canaro sur Silencio tiré du film Melodia de Arrabal. Carlos Gardel, chansons de ses films, MN, 868882, 1991.

En 1917, l’ère du tango chanté s’ouvre avec l’enregistrement du mythique Mi noche triste par Carlos Gardel. Rien ne sera plus comme avant. L’enregistrement est très bon. Las decadas de oro del tango, 1910-1920, Maestros del tango argentino, BMT 301, 1999.

Finissons avec nos amis de Sam et compagnie qui ont repris la distribution de la merveilleuse collection El bandoneon. Vous y disposez de l’intégralité des enregistrements de Gardel qui sont regroupés par thèmes. Sur le volume 1, nous avons la surprise de retrouver Rodolfo Biagi qui l’accompagne au piano sur Buenos-Aires en 1930. Sur le volume 10, vous entendez Gardel chanter, en français, Parlez-moi d’amour, enregistré en 1933. Dans un ancien livret de chez Frémeaux et associés, nous avions appris que Jean Sablon s’était fatigué en vain pour aider Gardel à travailler son français. Dans le volume 14, c’est l’orchestre de Francisco Canaro qui accompagne Gardel sur Tomo y obligo. Dans chaque album, il y a ainsi quelques perles qui rendent cette collection indispensable.

Et toujours vous retrouverez son grand parolier Alfredo Le Pera avec qui il a écrit tant de chansons dont Volver, El dia que me quieras, Melodia de arrabal et… ce serait trop long. Et puis vous éprouverez la constante de son guitariste, Guillermo Barbieri. Tous disparaîtront dans l’accident d’avion. Peut-être qu’au sommet de leur gloire, D.. n’a pas souhaité les séparer pour les rappeler ensemble et toujours plus haut. Carlos Gardel, Su obra integral, Collection El bandoneon

« Il reste cachée en moi une humble lueur, la seule fortune qui reste à mon cœur »

Effectivement, « Il chante chaque jour de mieux en mieux ».

Philippe Stainvurcel

Pour en savoir plus : www.gardel.com

Pour en savoir plus sur Carlos Gardel et Alfredo Le Pera : /2004/12/10/la-salida-n-39-carlos-gardel/

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