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Musique et musiciens d'hier

Chronologie Piazzollienne

piazzolla Editeur : La Salida n°30, octobre à novembre 2002

Auteur : Nardo Zalko

Chronologie Piazzollienne

1921 : le 11 mars, naissance à Mar del Plata d’Astor Pantaleón Piazzolla, fils unique de Vicente Piazzolla et Asunción Manetti.

1925 : ses parents l’amènent vivre à New York, à Greenwich Village où il passe son enfance.

1930 : il commence à étudier le bandonéon et plus tard le piano.

1933 : il fait la connaissance de Bela Wilda, qui va lui apprendre le contrepoint et la composition classique et de Terig Tucci, directeur musical de Carlos Gardel.

1934 : à 13 ans, il apparaît – en petit vendeur de journaux – dans le film El día que me quieras, tourné par Carlos Gardel à New York. Il joue du bandonéon dans la bande musicale du film.

1937 : retour en Argentine.

1939 : après avoir formé quelques groupes, il entre dans l’orchestre d’Aníbal Troilo. Il y restera jusqu’en 1944, comme « primer fuelle » et responsable des arrangements. Entre 1939 et 1944, il étudie avec Alberto Ginastera.

1942 : il se marie avec Dedé Wolf, avec qui il aura deux enfants, Diana (née en 1943) et Daniel (1945).

1946 : il dirige son propre Orquesta tipica et compose des tangos classiques.

1950 : il écrit Para Lucirse, où il affirme pour la première fois son style, suscitant la polémique. Sa Rapsodia Porteña lui vaut le prix de l’Empire Tractor co. aux Etats-Unis, sa symphonie Buenos Aires le prix Sevitsky en 1953 et en 1954 sa Sinfonietta est nommée par l’Asociación de Críticos musicales de Buenos Aires.

1954 : il gagne le premier prix de composition en France et obtient une bourse française pour étudier avec Nadia Boulanger à Paris.

1956 : de retour en Argentine, il casse la formation traditionnelle de l’Orquesta tipica en créant l’Octeto Buenos Aires et l’Orquesta de Cuerdas.

1960 : séjour à New York puis retour en Argentine pour travailler avec son quintette.

1965 : le bar de la rue Tucumán à Buenos Aires, dont Piazzolla est le propriétaire, se transforme en point de rencontre entre musiciens « modernes » de tango et jazzmen. Célèbres visites de Stan Getz, Gil Evans et Gary Burton.

1968 : de la rencontre avec le poète Horacio Ferrer naît l’opérette María de Buenos Aires, début d’une de étapes les plus prolifiques de sa carrière. Il enregistre avec la chanteuse Amelita Baltar, qui devient sa deuxième épouse.

1968 : Balada para un loco le fait connaître du grand public. Sa musique est reconnue comme une des expressions les plus authentiques de Buenos Aires.

1971 : il forme son Conjunto Nuevo, que la municipalité de Buenos Aires engage pour une série de concerts à l’étranger. Succès en Amérique latine et en 1972, en Italie.

1972 : le duo Piazzolla-Troilo se produit au Théâtre Colón de Buenos Aires

1973 : attaque cardiaque. Il émigre en Europe, cherchant la reconnaissance que son pays lui refuse.

1974 : enregistre Reunión Cumbre, avec Gerry Mulligan. Le monde du jazz le consacre comme une figure unique. C’est aussi l’âge d’or de son quintette.

1975 : mort d’Aníbal Troilo. Piazzolla, apprenant la nouvelle à Rome, se jette sur son bandonéon pour jouer La última curda.

1976 : rencontre Laura Escalada, sa dernière épouse.

1976 : il forme son deuxième quintette. Ce sont « les meilleures années de ma vie ». Nombreuses tournées européennes.

1985 : compose la musique du film de Solanas L’exil de Gardel, et obtient le prix du Meilleur disque étranger en France. Nommé citoyen illustre de Buenos Aires.

1988. problèmes de santé. Quatre pontages cardiaques.

1989 : forme New Tango. Gary Burton s’incorpore au déjà célèbre quintette.

1990 : le 7 août, un infarctus cérébral le laisse paralysé. Transféré inconscient à Buenos Aires. Son agonie dure deux ans.

1992 : le 4 juillet, il meurt à Buenos Aires.

Chronologie établie par Nardo Nalko

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