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Pour un féminisme apaisé

Le féminisme macronien, cache-misère de politiques de régression sociale

Voici cinq raisons pour lesquelles l’activisme féministe du gouvernement actuel n’est que le cache-misère d’une régression sociale généralisée :

1) Parce qu’en prétendant lutter spécifiquement contre les violences faites aux femmes, on ne fait que masquer l’échec des politiques globales de lutte contre la délinquance. Toutes les formes de violence sont en train d’exploser dans notre pays, pas seulement celles s’exerçant contre les femmes. Celles-ci régresseront seulement si la délinquance (sous toutes ses formes) est mise sous contrôle.

2) Parce qu’en prétendant lutter pour l’égalité au travail (salaires, carrières…) on, masque opportunément le fait que la situation de TOUS les salariés de ce pays (hommes et femmes…) et notamment des moins qualifiés (où les femmes sont sur-représentées) se dégrade (emplois précaires, blocages des salaires…). On pratique donc une hypocrisie à grande échelle en disant aux femmes salariées qu’on veut améliorer leur situation (en tant que femmes) alors qu’en fait on la dégrade (en tant que salariées).

3) Parce qu’en opposant femmes et hommes, on divise en fait la population face aux atteintes frontale à ses droits dont elle est actuellement victime. Par exemple, on dit aux femmes salariées que c’est à cause des hommes salariés qu’elles gagnent mal leur vie alors que c’est à cause de la rigueur salariale et de la spoliation fiscale qui s’exercent contre tous les salariés. Fort heureusement, on bien vu que ce discours de division ratait son but sournois, lorsque les femmes et les hommes de ce pays se sont tenus côte à côte sur les ronds-points des gilets jaunes (avant d’être matraqués par la police).

4) Parce ce qu’en revendiquant des droits sur la base exclusive de l’identité personnelle de l’individu (ici, le sexe), on oublie opportunément que cette identité se manifeste également à travers des structures collectives comme la famille. La lutte soi-disant contre les violences conjugales ou l’égalité salariale n’a finalement pour conséquence réelle que d’affaiblir la famille (avec sa division naturelle sexuée des tâches). Finalement, sous prétexte d’émanciper les individus, on les isole davantage (en détruisant les solidarités familiales spontanées), on les rend davantage dépendants du marché (en détruisant la famille comme cellule d’autoproduction hors marché), et on les expose à davantage d’exploitation capitaliste (en privilégiant dans les discours de statut de salarié par rapport à celui de mère de famille).

5) Parce que, du fait du repli communautaire actuel d’une partie de la population autour de valeurs régressives, la situation d’un bon nombre de femmes de ce pays, au lieu de s’améliorer, est en train de se dégrader de manière alarmante. Et tout ce battage féministe est, encore une fois, un cache-misère hypocrite et répugnant au refus de voir cette réalité en face.

Finalement, le féminisme d’aujourd’hui, c’est un moyen bien habile de faire passer la pilule de la régression généralisée des droits des gens (donc aussi des femmes) en agitant devant leur nez un joli petit gadget multicolore avec sa gentille petite musique progressiste !!!

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