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Pour un féminisme apaisé

Lettre d’un sale macho patriarcal à ses copines

ImageChères victimes supposées de mon machisme patriarcal, je vous écrits aujourd’hui pour vous faire part de mon compréhension,  de mon malaise, et de mon sentiment de révolte.

Pendant toute ma vie, j’ai énormément aimé les femmes. Comme pourvoyeuses de tendresse maternelle. Comme amies et comme confidentes (et inversement) ; et bien sûr, comme objets de mon désir.

Mais comme j’étais timide et pas très beau, j’avais du mal à attirer votre attention sur l’affection et le désir que je vous portais.

Alors, j’ai trouvé un truc pour vous  le dire : la danse et accessoirement la poésie. J’ai pris des milliers et des milliers d’heure de cours de tango et de salsa vous parvenir à vous être un peu agréable. Pour que vous acceptiez de me tenir dans vos bras et de me parler en souriant, je suis allé jusqu’au bout du monde, en l’occurrence à Buenos Aires, à la Havane et à Santiago de Cuba.

Finalement j’ai à peu prés réussi. J’ai appris à danser correctement, et certaines d’entre vous ont un peu apprécié ma compagnie. Et j’ai fait plein d’autres choses pour que les nanas m’aiment bien et pour qu’elles me prennent un peu dans leurs bras, ce qui est si doux.

Et puis, ces espèces d’idiotes de néo-féministes agressives sont arrivées pour expliquer que vous étiez TOUTES victimes de la culture du viol, et que TOUS les mecs étaient complices de fait de cette domination patriarcale.

Et, moi, avec mon tango et ma salsa si péniblement acquis pour que vous ayez envie  d’être un peu gentilles avec moi, j’ai été ravalé au rang de suspect permanent d’agression sexuelle. On a voté des lois pour plein de choses : que je ne vous fasse pas de compliments, que je ne vous dise pas que votre robe est jolie, que je ne vous demande pas votre numéro de téléphone, et j’en passe.

Pour moi, ce féminisme-là, c’est juste une insulte personnelle. C’est une façon de me confondre, en tant qu’homme aimant les femmes, avec des emmerdeurs et des grossiers qui n’ont juste rien à voir avec moi. Et dont les comportements étaient déjà punis par la loi bien avant que ces pétroleuses soi-disant féministes viennent nous casser les pieds avec leurs lois et leurs mantras revendicatifs débiles.

En plus, ce qui me navre particulièrement, c’est qu’en disant cela, je risque de ma fâcher avec des filles que j’aimais bien et qui m’aimaient bien, et qui risquent de me prendre pour un gros macho débile qui n’a rien compris aux luttes émancipatrices.

Je ne suis pas un gros macho débile, je n’ai rien contre les luttes émancipatrices bien au contraire (en fait je milite même dans certaines d’entre elles), mais je ne supporte plus de me faire insulter et suspecter simplement parce que je suis un mec. Voilà. C’est pour ça que je ne peux par saquer les Laurence Rossignol et autres Caroline de Haas. Parce qu’avec leurs discours accusateurs et culipabilisant, elles ont pollué et abîmé la relation d’affection que j’ai toute ma vie tenté d’établir avec vous, les femmes que j’aime et que je désire.

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