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Poésies en Vrac

Bonne fortune révolutionnaire

Ta petite culotte féministe
Gardant ton trésor vaginal
A cédé aux assauts machistes
De mes ardeurs patriarcales.

Jetant ton bonnet rouge au vent
Et mon gilet jaune aux nuages
Nous unîmes bien tendrement
Nos corps nus derrière les péages.

Avec toi, belle militante
J‘aurai passé toute la nuit
A suivre le long de ta fente
La ligne inspirée du parti.

Suivant l’exemple du grand Lénine
Ton ardeur révolutionnaire
Dressa l’étendard de ma pine
Sur les hauteurs de ton derrière.

Unie à moi par les consignes
Du grand parti des prolétaires
Tu branlas d’une main câline
Ma queue de beauf dure comme le fer.

Plantée dans ta bouche insoumise
Mon zob cria « debout la France ! »
Et ton zèle mélenchoniste
Fit gicler bien haut ma semence.

Moi je suis contre les gauchistes
Surtout quand elles ont de beaux yeux,
Et des positions féministes
Qui t’ouvrent ce qu’elles ont de mieux.

Jouons, joyeux, à touche-touche,
Gauchistes et réacs patentés
Pour que jaillissent de nos bouches
Mille slogans de volupté.

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