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Jazz : des maisons closes de Storyville aux clubs avant-gardistes du Quartier latin

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ImageLe cas du Jazz ne reflète que dans les premières phases de son histoire le « modèle de référence » exposé dans le chapitre introductif de ce livre. S’il trouve bien ses origines, comme la quasi-totalité des musiques afro-descendantes du nouveau monde, dans des milieux marginaux et stigmatisés, si son développement doit ensuite beaucoup au soutien de groupes mafieux, ce genre a par contre connu à l’époque contemporaine une évolution originale par rapport à celle de la plupart des musiques afro-latines, empruntant la voie d’une démarche de recherche et d’avant-garde plutôt que celle d’une musique de loisirs « grand public » parfois affadie et galvaudée.

Né d’un métissage entre les traditions musicales noires du sud des Etats-Unis et celles des populations créoles de la Nouvelle Orléans, le Jazz trouva en effet son principal berceau, au début du XXème siècle dans les bordels et les salles de danse du quartier réservé de Storyville.

Sa diffusion vers l’ensemble des Etats-Unis au cours des années 1920 bénéficia ensuite du soutien des mafias juives et siciliennes. Celles-ci ouvrirent en effet à New York et Chicago de très nombreux night-clubs où ils employèrent massivement des jazzmen noirs, permettant ainsi à leur inventivité artistique de s’épanouir et à leur talent de rayonner sur la scène nocturne.Puis la crise des « big bands » au cours des années 1940 conduisit à une multiplication des petites formations de Jazz, dont beaucoup s’orientèrent, au cours des décennies suivantes, vers une musique de recherche, destinée davantage à des cercles restreints de mélomane avertis qu’à l‘animation de bals populaires.

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