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Films musicaux nord-Américains après 1968

Flashdance

ImageFilm musical d’Adrian Lyne, musique de Giorgo Moroder, avec Jennifer Beals, Michael Nouri, Etats-Unis, 1983, 95 minutes.

Alexandra (Jennifer Beals), une jeune ouvrière soudeuse de Pittsburg, vit la nuit sa passion pour la danse en se produisant dans un cabaret populaire, le Mawby’s. Mais elle vise plus haut et rêve d’intégrer l’école de danse de la ville. Un soir, son patron, Nick (Michael Nouri), vient au Mawby’s et la voit danser. C’est le début d’une histoire d’amour passionnée…

ImageLe scénario de cette agréable comédie dramatique – inspirée d’une histoire réelle – présente des points communs avec un autre film de danse, Bill Eliott : même atmosphère laborieuse et sans grâce de ville industrielle ; même aspirations artistiques d’un héros aux origines modestes, confronté aux barrières sociales et culturelles ; même happy end concrétisé par la réussite au concours d’entrée à une école d’art, contrastant avec la destinée plus médiocre d’autres personnages qui ne parviendront pas à s’élever au-dessus de leur milieu d’origine.

ImageCependant, le sympathique et mièvre Flashdance ne parvient pas porter le spectateur au niveau d’émotion de Bill Eliot, et ce pour plusieurs raisons : d’une part, parce l’histoire d’amour sans grande consistance entre la jeune ouvrière et son patron qui en constitue la trame fait pâle figure face à la chronique tragique d’un monde minier à l’agonie qui sert de toile de fond à Bill Eliott ; d’autre part, parce que son récit assez linéaire ne parvient pas à créer un climat de suspense, alors que dans Bill Eliott, le destin fragile du héros balance pendant presque tout le film entre une tragique désillusion et l’accomplissement de son rêve.

ImageSur le plan musical et chorégraphique, Flashdance est par contre beaucoup plus riche que Bill Eliott, dont l’objet n’est pas de nous présenter des scènes de danse abouties, mais plutôt la genèse d’une vocation.  Le film d’Adrian Lyne contient tout d’abord une très belle bande musicale. Parmi les thèmes les plus marquants, on peut citer le célèbre et très entraînant et Flashdance… What a Feeling chanté par Irène Cara, et composé par Giorgio Moroder sur des paroles de Keith Forsey et Irene Cara ; le tonique Maniac de Michael Sembello et Dennis Matkosky ; le romantique I’ll Be Here Where The Heart Is, interprétée par Kim Carnes ; le sirupeux Lady, Lady, Lady, interprété par Joe Esposito ; enfin, deux thèmes aux sonorités disco : Imagination et Gloria, interprétés par Laura Branigan accompagnant respectivement une scène de patinage et de cabaret.

ImageDu côté de la danse, le film nous propose quelques intéressantes scènes de numéros de cabaret, de danse jazz, de répétitions et même de patinage artistique – celle-ci malheureusement interrompue par une chute pour les besoins du scénario.

Pour en savoir davantage sur le film, consulter la fiche Wikipedia. Pour visionner la bande-annonce, cliquez sur : Trailer.

Fabrice Hatem

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