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Les investissements étrangers en Europe en R&D 2002-2005 (édition 2006)

notesafii Editeur : Notes et etudes AFII, 2006, n°6

Auteur : Fabrice Hatem

Les investissements étrangers en Europe dans la fonction R&D 2002-2005 (édition 2006)

On assiste aujourd’hui à un mouvement d’internationalisation de la R&D d’entreprise, jusqu’ici très centrée sur le pays d’origine[1]. Ce mouvement prend des formes diverses : accords et alliances, cessions et acquisition de licences, acquisition de firmes étrangères à fort potentiel de R&D, financement de travaux de centres de R&D étrangers, etc. Il peut également se traduire par l’implantation directe de centres de R&D à l’étranger possédés en propre par l’entreprise. Il touche particulièrement les pays développés, et notamment l’Europe de l’ouest – zones où reste concentré l’essentiel du potentiel mondial de R&D -, même si l’on observe en ce domaine un intérêt croissant des entreprises pour l’Asie[2].

Les implantations de centres de R&D à l’étranger peuvent elles-mêmes concerner : soit des laboratoires de R&D fondamentale, localisés dans les pôles d’excellence scientifique de niveau mondial de manière à permettre à l’entreprise d’accéder aux meilleures ressources ; soit des centres de développement et d’adaptation des produits qui seront implantés sur les différents marchés régionaux visés par l’entreprise. Dans le cas des entreprises les plus globalisées, l’ensemble de ces activités de R&D sera coordonné au sein de réseaux hiérarchisés et intégrés internationalement (Sachwald, 2005).

Selon les bases de données de l’AFII, les investissements internationaux en R&D en Europe ont représenté en moyenne 135 projets et au moins 6 000 emplois par an entre 2002 et 2005[3].

L’Amérique du nord constitue la première région d’origine des investissements avec 54,6 % des emplois créés devant l’Europe de l’ouest (36,7 %), au sein de laquelle se détachent nettement les firmes allemandes, françaises et britanniques. Enfin, la contribution des firmes asiatiques aux emplois créés en R&D est faible, malgré une présence japonaise assez ancienne et une forte progression de nouveaux pays d’origine (Inde..) en 2005.

Les secteurs les plus représentés en termes d’emplois créés sont les médicaments, les équipements électroniques, l’automobile, les logiciels, suivis, un peu plus loin, des composants électroniques et des biotechnologies.

L’Europe de l’ouest accueille toujours la plus grande partie des emplois (66,3 %) et des projets (84,8 %). Les principales destinations sont l’Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et l’Irlande. On note cependant une progression très marquée de certains pays de l’est (Rép. Tchèque, Pologne) en 2005.

Après avoir décrit les tendances globales du marché, on s’intéressera ensuite, d’une part à la structure de la « demande » (pays d’origine et secteurs), d’autre part à celle de « l’offre » (pays de destination).

Pour télécharger cette étude, cliquez sur le lien suivant :

https://www.invest-in-france.org/uploads/files-fr/07-06-26_152156_note_20060718_fr_investissements_internationaux_dans_les_centres_de_rd_en_europe_2002_2005.pdf

Pour consulter une version de travail de cette étude, cliquez sur le lien suivant : /fh-medias/2012/05/chapitre_rd_v3.pdf

Pour consulter un powerpoint de présentation, cliquez sur le lien suivant : RD (pdf)

Pour consulter un powerpoint de présentation en anglais, cliquez sur le lien suivant : RDeng (pdf)

Pour consulter une étude plus complète sur les investissements internationaux en Europe, cliquez sur le lien suivant : /2006/07/13/rapport-sur-l-investissement-international-en-europe-2002-2005-edition-2006/


[1] Pour des données récentes sur le sujet, voir (Cnuced, 2005), (Kalotay, 2005,), (Sheenan 2005).

[2] Voir notamment à ce sujet (Cnuced 2005)

[3] Statistique partielle représentant environ les deux-tiers du total.

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