Catégories
Musique et musiciens d'hier

Anecdotes sur Canaro

canaro1 Editeur : La Salida n°41, décembre 2004-janvier 2005

Auteur : Oscar Himschoot

Anecdotes sur Canaro

"T’as plus de pognon que Canaro"

Il arrive qu’à une époque donné, apparaissent des expressions populaires pour exprimer métaphoriquement des faits, des sentiments ou des situations. Pour dire qu’une femme est facile, ou avait à une époque l’habitude de dire « Cette gonzesse, on la met plus souvent que La Cumparsita » ; Ou, pour demander à quelqu’un un peu de modestie ou pour lui dire que l’on ne croyait pas à ce qu’il disait, naquit une phrase, qui existe encore aujourd’hui : « Vas le chanter à Gardel", Ou bien, quand ou voulait rabattre son caquet à quelqu’un, on lui envoyait « De quel quartier tu es que même Castillo ne le chante pas ». Et Canaro aussi avait sa phrase allusive. On lui prêtait en effet une fortune très supérieure à celle qu’il laissa en héritage. Et il était très commun, alors, pour dire de quelqu’un était très riche ; « T’as plus de pognon que Canaro ».

"La où il y a un sou"

Canaro raconte dans son livre « Mes noces d’or avec le tango » l’anecdote suivante : quand la ranchera « Là où il y a un sou » que j’avais composée avec Yvo Pellay, était en plein succès, je l’exécutais avec mon orchestre toutes le soirs sur Radio Belgrano. Un jour, je reçus une lettre qui disait exactement ceci « Monsieur Canaro, je voudrais que quand vous jouer la Ranchera « Là ou il y a un sou » , vous la faisiez passer en premier, car je suis la maman d‘un petit garçon de 4 ans et il ne veux pas dormir avant que vous ne jouiez cette ranchera ».

Pour en savoir plus sur Francisco Canaro : /2006/04/25/le-musicien-francisco-canaro/

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.