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Discographie de Piazzolla

ImageEditeur : La Salida n°30, octobre à novembre 2002

Auteur : Philippe Stainvurcel

Discographie de Piazzolla

Une discographie exhaustive d’Astor Piazzolla est impossible dans le cadre de ce numéro spécial compte tenu des centaines d’albums qu’il faudrait citer. Je vous renvoie pour cela au site : www.piazzolla.org. Notre présentation portera sur les temps forts de sa carrière autant par ses propres interprétations que par ceux des autres musiciens.

Bio-discographie

Sa carrière débute vraiment avec sa participation à l’orquestre
d’Anibal Toilo et les arrangements musicaux que celui-ci lui confie. El inmortal « Pichuco » Anibal Troilo, 1941, E.B.C.D 1, distribué par Mélodie.

Puis, il dirige l’orquestre du chanteur Francisco Fiorentino jusqu’en
1946. Francisco Fiorentino con orquesta dirigida por Astor Piazzolla, E.B.C.D
07

En 1946, il crée son propre orchestre jusqu’en 1949. Il compose « El
desbande », « Se armor ». Astor Piazzolla ; las grandes orquestas del tango (2 CD) BMT 611.
Astor Piazzolla y su orquesta tipica (1946-1949), Frémaux associés, FA 182.
Astor Piazzolla y su orquesta tipica (1947). Canta : Aldo Campoamor. E.B.C.D
O2

A Paris, il rencontre Nadia Boulanger qui décidera définitivement de sa
ré-orientation musicale vers le tango. Astor Piazzolla, Paris 1955, ses premiers enregistrements avec l’Opéra de Paris et Martial Solal au piano, Punch records 3017742/ ARC 329.

En 1955, il retourne en Argentine et crée l’Octeto Buenos Aires qui est le début de l’âge contemporain du tango. Il dissout le groupe en 1958. Astor Piazzolla/octeto Buenos Aires, ANS records 15276-2

Il retourne aux U.S.A et travaille jazz et tango. Son père meurt en 1959. Il écrit « Adios Nonino » qui succède à « Nonino » et forme plusieurs quintet dont il dit que c’est le type de formation qu’il aime le plus. Adios Nonino, live in Lugano, Milan 7313835 8662; 1998 (enregistrement de 1983).

En 1936, il est ébloui d’entendre le violoniste Elvino Vardaro. En 1961,
il enregistre avec ce dernier. Astor Piazzolla y su quinteto, Ensayos, DM 152CD discmedi.

En 1965, il enregistre à New York un fabuleux concert dont sort: Philarmonic Hall New York, POCP 1248 Polydor (1997).

En 1968, sa fructueuse rencontre avec le poète Horacio Ferrer produira un opéra. A.Piazzolla/ H.Ferrer, Maria de Buenos Aires, Alfa AF/CD 1415, Suisse. Balada para un loco avec Amelita Baltar, PRS23198, Personality.

Il fonde en 1971 son « Conjunto nueve ». Pour lequel il compose en 1973 Libertango.
« Libertango », personality, PRS 23193. Ce fut pour lui un groupe de rêve
qu’il ne put maintenir pour des raisons financières.

En 1974, c’est la rencontre avec le saxophoniste Gerry Mulligan, dont on trouve la trace dans « Summit », Accord France, enregistré à Milan lors de son séjour en Italie, Musichall MH 1000005 2 (1988)

En 1975, à l’annonce de la mort de Troilo, il compose une suite en l’honneur de Troilo : The suite troileana » Lumière, tropical CD68 942, (1990), enregistré en Italie avec le « conjunto electronico » et Antonio Agri au violon.

En 1978, il forme le second quintet. A.Piazzolla and his tango quintet, ERM 124-2 ADD, Ermitage (1990). Le concert de Vienne en 1985, Messidor, 1991, Allemagne.

En 1982, il écrit le « Grand tango » en hommage à Rostropovitch. Dans les années 80, il enregistre beaucoup aux U.S.A. A.Piazzolla and the new tango quintet, zero hour, amcl 1013 2, (1986). A.Piazzolla, tango apasionado, the rough dancer and the cyclical night, nonesuch 7559 79515 2, (1989). Kronos Quartet, Five tango sensations with A.Piazzolla, Elektra nonesuch 7559 79254 2 (1991).

En 1987, la rencontre avec le vibrationniste Gary Burton donnera l’album « The new tango », WEA 2292 55069 2 (Live)

Piazzolla a aussi composé de nombreuses musiques de film : »Sur » de Fernando Solanas en 1988 avec l’extraordinaire interprètation de « Vuelvo al sur » par Roberto Goyeneche. Sur, Milan, CD CH 358 : L’exil de Gardel,également pour un film de Fernando Solanas en 1985 (César de la meilleure musique de film en 1986). L’exil de Gardel, Milan, CD 280. D’autres musiques de films sont réunis sur: Cavalcata, AAA prologo, CD 287 AAD. A retenir l’émouvante « versione bandoneon » de Oblivion.

Pour ne pas avoir de regrets, citons également :

– L’excellente série des différents concerts éditée chez Milan et leur superbe pochette : Quinteto en teatro Odeon à Buenos Aires, concert de 1973 avec A.Agri au violon, Milan, 74321 51140-2 (1997) ; El sexteto nuevo tango en club italiano à Buenos Aires d’avril 1983 ; Tres minutas con la realitad, Milan 74321 51339-2 (1997) ; Festival international de jazz à Montreux le 04 juillet 1984, Otono porteno, Milan 74321 78315-2( 1997).

– Une bonne compilation de la trajectoire de Piazzolla avec trois interviews sur France Inter : L’amour du tango, l’album d’une vie, (2CD), Milan74321 74099-2 (2000).

– Le fabuleux album « Finally together », concert donné à Amsterdam en 1989, par Osvaldo Pugliese, lequel se clôt sur l’interprétation commune de la Yumba puis d’Adios nonino. Au fait de leur gloire et au crépuscule de leur vie cet album sonne comme un magnifique don musical. O.Pugliese et A.Piazzolla, vol 2, Finally together, 8315392, Lucho.

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